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J'héberge en mes paumes l'océan de ton sourire

rivière

Maître Poète
#1
J’héberge en mes paumes l’océan de ton sourire

J’héberge en mes paumes l’océan de ton sourire,
et le printemps de notre Amour,
ô ma Sirène, ma Vie, ma libellule,
entends-tu les pleurs de la rosée dans les bruyères,

et les rondeaux de l’aube ?
Les sentes d’herbe s’ouvrent maintenant
au vent de mes escarpins,
les bouleaux rougissent et s’enflamment dès que je parais,

auréolée de magnificence,
adossée aux palais des bocages et des forêts,
les cytises à la livrée d’or illuminent les ciels d’azur,
le parvis des clairières égrène les haillons des frimas.

Le monde est un village,
grave en tous lieux l’étoile de notre Amour,
poétesse, je loue la gloire des Femmes,
et l’étendard de ta Grâce,

brise l’astre de nuit,
dépose sur la clarté de mon corps
le pain frais des roseaux,
entre par effraction parmi le fleuve de mon Désir,

pendant que les merles te glorifient à tout instant.
Les jardins frémissent,
les corolles chantent les murmures de ma robe,
les folioles languissent sur les coteaux,

enfièvre ma peau de Soleil,
peins avec tes doigts l’écorce de ma nudité,
emporte-moi au sommet de ta merveille,
avance à pas feutrés sur la mousse de ma Toison-corolle,

dessous la gerbe de mes seins.
Veille sur les fanaux de mes yeux,
l’eau de ma chevelure pend à la misaine de mon dos,
accompagne-moi, ma Vénérée, parmi les médaillons de béatitude,

grave le sang des sources,
abrite-moi de ta Beauté,
conte-moi le missel infini de ma Jouissance, et
éveille-moi à la vraie vie, celle de la Féminité !

Sophie Rivière

 
Dernière édition:

Cortisone

Maître Poète
#2
J’héberge en mes paumes l’océan de ton sourire

J’héberge en mes paumes l’océan de ton sourire,
et le printemps de notre Amour,
ô ma Sirène, ma Vie, ma libellule,
entends-tu les pleurs de la rosée dans les bruyères,

et les rondeaux de l’aube ?
Les sentes d’herbe s’ouvrent maintenant
au vent de mes escarpins,
les bouleaux rougissent et s’enflamment dès que je parais,

auréolée de magnificence,
adossée aux palais des bocages et des forêts,
les cytises à la livrée d’or illuminent les ciels d’azur,
le parvis des clairières égrène les haillons des frimas.

Le monde est un village,
grave en tous lieux l’étoile de notre Amour,
poétesse, je loue la gloire des Femmes,
et l’étendard de ta Grâce,

brise l’astre de nuit,
dépose sur la clarté de mon corps
le pain frais des roseaux,
entre par effraction parmi le fleuve de mon Désir,

pendant que les merles te glorifient à tout instant.
Les jardins frémissent,
les corolles chantent les murmures de ma robe,
les folioles languissent sur les coteaux,

enfièvre ma peau de Soleil,
peins avec tes doigts l’écorce de ma nudité,
emporte-moi au sommet de ta merveille,
avance à pas feutrés sur la mousse de ma Toison-corolle,

dessous la gerbe de mes seins.
Veille sur les fanaux de mes yeux,
l’eau de ma chevelure pend à la misaine de mon dos,
accompagne-moi, ma Vénérée, parmi les médaillons de béatitude,

grave le sang des sources,
abrite-moi de ta Beauté,
conte-moi le missel infini de ma Jouissance, et
éveille-moi à la vraie vie, celle de la Féminité !

Sophie Rivière

Merci Sophie pour ce nouvel écrit empreint d'une grande sensualité
J'apprécie
Bises amicales et bonne journée
Gaby