J’effeuille le cantique de tes soupirs
Le suaire de la nuit se retire,
l’aurore se lève,
je te contemple, ô ma Douce,
au-delà de notre croisée
ruissellent le chant des oiseaux,
et les cimes des arbres,
ta longue chevelure brune
pend dans ton dos,
tes yeux clos évoquent
la quiétude de ton âme,
tes seins nus, fiers et lourds,
se meuvent à chacun de tes mouvements.
J’ai posé près de toi
dans un vase,
des roses
que
j’ai cueillies tout à l’heure
dans notre borde.
Tu es semblable
à ces fleurs si belles et si douces,
tu as la beauté
et
la Grâce des femmes de Lesbos
chantées par Sappho,
mes lèvres vont vers toi,
j’effeuille lentement
le cantique de tes soupirs,
tu es réveillée maintenant,
mon amante,
tu me souris,
alors, rendue hardie,
je me débarrasse de mon déshabillé de soie,
et peau contre peau,
je bois l’eau étonnée de ton regard
qui capitule,
mes paumes descendent
vers
l’
urne de tes hanches
puis je me lève,
j’écarte tes jambes,
je descends dans l’isthme de ton corps,
dedans
le continent de ton pertuis,
ma langue titille l’hymne de ton clitoris,
tandis que
deux doigts de ma dextre
explorent lentement la sainteté de ton vagin,
jusqu’à
la grotte de ta matrice,
je recommence mille fois ce geste délicieux,
ô mon Epousée,
tu te tiens aux montants de ton lit,
car tu es cris et gémissements,
ta chair n’est plus que Jouissance,
soudain,
le lait de ta cyprine sourd,
tu la bois au creux de mes mains,
nous goûterons encore demain et à jamais
nos amours si belles et si féminines !
Sophie Rivière
Le suaire de la nuit se retire,
l’aurore se lève,
je te contemple, ô ma Douce,
au-delà de notre croisée
ruissellent le chant des oiseaux,
et les cimes des arbres,
ta longue chevelure brune
pend dans ton dos,
tes yeux clos évoquent
la quiétude de ton âme,
tes seins nus, fiers et lourds,
se meuvent à chacun de tes mouvements.
J’ai posé près de toi
dans un vase,
des roses
que
j’ai cueillies tout à l’heure
dans notre borde.
Tu es semblable
à ces fleurs si belles et si douces,
tu as la beauté
et
la Grâce des femmes de Lesbos
chantées par Sappho,
mes lèvres vont vers toi,
j’effeuille lentement
le cantique de tes soupirs,
tu es réveillée maintenant,
mon amante,
tu me souris,
alors, rendue hardie,
je me débarrasse de mon déshabillé de soie,
et peau contre peau,
je bois l’eau étonnée de ton regard
qui capitule,
mes paumes descendent
vers
l’
urne de tes hanches
puis je me lève,
j’écarte tes jambes,
je descends dans l’isthme de ton corps,
dedans
le continent de ton pertuis,
ma langue titille l’hymne de ton clitoris,
tandis que
deux doigts de ma dextre
explorent lentement la sainteté de ton vagin,
jusqu’à
la grotte de ta matrice,
je recommence mille fois ce geste délicieux,
ô mon Epousée,
tu te tiens aux montants de ton lit,
car tu es cris et gémissements,
ta chair n’est plus que Jouissance,
soudain,
le lait de ta cyprine sourd,
tu la bois au creux de mes mains,
nous goûterons encore demain et à jamais
nos amours si belles et si féminines !
Sophie Rivière
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