Je veux glorifier la douceur de ta chair
Les roses connaissent
le frôlement de tes paumes si douces,
ô mon Amour,
quand tu les caresses chaque matin,
le souffle épelle alors
l’ivresse de notre hyménée.
Aujourd’hui,
l’éclat du soleil
voile tes prunelles, le printemps écrit
sur nos fronts des ruisselets de sueur,
regagnons notre borde
en notre forêt du Maine,
là où somnolent le thym et les bruyères.
Ôtons maintenant nos robes,
nos bas, et nos escarpins, rangeons-les sur ce fauteuil,
regagnons l’antre de notre chambre
et
étendons-nous sur notre couche,
je veux glorifier
avec ma bouche et mes mains
la douceur de ta chair,
la volupté de tes seins haut plantés,
fiers et lourds,
ô ma Prêtresse de splendeur,
mais plus encore,
laisse-moi te confesser
la beauté de ton pertuis,
et tes psaumes d’Impudeur
que tu cries au gré de nos joutes d’Eros.
Ce soir et les autres jours,
après les spasmes de ta Jouissance,
je t’abreuverai de ton miel de Passion,
moi qui ne suis que ton humble féale !
Sophie Rivière
Les roses connaissent
le frôlement de tes paumes si douces,
ô mon Amour,
quand tu les caresses chaque matin,
le souffle épelle alors
l’ivresse de notre hyménée.
Aujourd’hui,
l’éclat du soleil
voile tes prunelles, le printemps écrit
sur nos fronts des ruisselets de sueur,
regagnons notre borde
en notre forêt du Maine,
là où somnolent le thym et les bruyères.
Ôtons maintenant nos robes,
nos bas, et nos escarpins, rangeons-les sur ce fauteuil,
regagnons l’antre de notre chambre
et
étendons-nous sur notre couche,
je veux glorifier
avec ma bouche et mes mains
la douceur de ta chair,
la volupté de tes seins haut plantés,
fiers et lourds,
ô ma Prêtresse de splendeur,
mais plus encore,
laisse-moi te confesser
la beauté de ton pertuis,
et tes psaumes d’Impudeur
que tu cries au gré de nos joutes d’Eros.
Ce soir et les autres jours,
après les spasmes de ta Jouissance,
je t’abreuverai de ton miel de Passion,
moi qui ne suis que ton humble féale !
Sophie Rivière