Je te revois encore
Je te revois
dans ta robe d’organdi
dont les plis battaient
au gré du souffle,
l’aube de ton regard brillait
parmi la charmille,
ta gorge se soulevait
quand tu étreignais
les hanches des prés du Maine,
et que ton âmes s’égayait,
la nature éclairait
le refrain de tes romances.
Ta longue chevelure noire
entrelaçait
la
sveltesse de ton cou de porcelaine,
tes paumes décrétaient
la vérité des splendeurs.
Je t’ai bénie sur les pétales des boutons d’or,
sur le sourie du printemps,
toi qui courais attendrie,
et riais sous les averses.
J’ai ouvert le corset d’une rose
pour t’offrir le chant des astres,
j’ai volé la clef du soleil
pour suivre la marche de ta gloire,
j’ai affronté pour toi
l’ivresse des autans,
la foudre,
et
la
cruauté des hommes.
Femme, j’aime les femmes et leur douceur,
leur lumière, leur bonté,
la broderie de leurs paupières de Grâce
sur la transparence d’un lys,
mais,
tu es depuis toujours l’Elue,
la Femme d’entre les Femmes,
l’Impératrice de mes songes,
la voix de mon extase,
alors, reçois oiseau de mes vers
au pied de ce chêne,
cette odelette de bonheur et de gratitude,
toi
dont les prunelles me fixent
et m’envahissent,
moi qui ne suis qu’une humble poétesse !
Sophie Rivière
Je te revois
dans ta robe d’organdi
dont les plis battaient
au gré du souffle,
l’aube de ton regard brillait
parmi la charmille,
ta gorge se soulevait
quand tu étreignais
les hanches des prés du Maine,
et que ton âmes s’égayait,
la nature éclairait
le refrain de tes romances.
Ta longue chevelure noire
entrelaçait
la
sveltesse de ton cou de porcelaine,
tes paumes décrétaient
la vérité des splendeurs.
Je t’ai bénie sur les pétales des boutons d’or,
sur le sourie du printemps,
toi qui courais attendrie,
et riais sous les averses.
J’ai ouvert le corset d’une rose
pour t’offrir le chant des astres,
j’ai volé la clef du soleil
pour suivre la marche de ta gloire,
j’ai affronté pour toi
l’ivresse des autans,
la foudre,
et
la
cruauté des hommes.
Femme, j’aime les femmes et leur douceur,
leur lumière, leur bonté,
la broderie de leurs paupières de Grâce
sur la transparence d’un lys,
mais,
tu es depuis toujours l’Elue,
la Femme d’entre les Femmes,
l’Impératrice de mes songes,
la voix de mon extase,
alors, reçois oiseau de mes vers
au pied de ce chêne,
cette odelette de bonheur et de gratitude,
toi
dont les prunelles me fixent
et m’envahissent,
moi qui ne suis qu’une humble poétesse !
Sophie Rivière