Je te pleure.
On écrit ton nom par orgueil.
Une idée que l’on écrase sur l’écueil.
Triste chimère d’une réalité,
Gravée dans un marbre brisé.
L’encre de lumière est à peine séchée.
Le papier enroulé dans une bouteille
Sera demain matin lancé la mer,
Sous les premiers rayons du soleil.
On n’apprend pas à nager
À une infante mort-née.
La plume vole, sur l’océan, orpheline.
L’ancre plonge dans l’eau cristalline.
Égalité, je te pleure.
Loïc ROUSSELOT
On écrit ton nom par orgueil.
Une idée que l’on écrase sur l’écueil.
Triste chimère d’une réalité,
Gravée dans un marbre brisé.
L’encre de lumière est à peine séchée.
Le papier enroulé dans une bouteille
Sera demain matin lancé la mer,
Sous les premiers rayons du soleil.
On n’apprend pas à nager
À une infante mort-née.
La plume vole, sur l’océan, orpheline.
L’ancre plonge dans l’eau cristalline.
Égalité, je te pleure.
Loïc ROUSSELOT