Je te contemple
Je te contemple,
ô ma Douce, mon Amour, ma Sirène,
quand tu dors, les sens apaisés,
tout contre moi,
ô ma Douce, mon Amour, ma Sirène,
quand tu dors, les sens apaisés,
tout contre moi,
dehors la lune éclaire notre couche,
en notre borde, près du Loir
qui s’écoule, impassible, sur les pavois du silence,
en notre province du Maine.
en notre borde, près du Loir
qui s’écoule, impassible, sur les pavois du silence,
en notre province du Maine.
Je te connais depuis peu,
mais je sais que tu es ma Vie,
et la fleur de mes espérances,
ta longue chevelure de jais repose
mais je sais que tu es ma Vie,
et la fleur de mes espérances,
ta longue chevelure de jais repose
tout contre la splendeur de mes seins pigeonnants,
arrogants, et lourds,
en la double amphore de mes hanches,
j’effeuille lentement les syllabes de ton sommeil,
arrogants, et lourds,
en la double amphore de mes hanches,
j’effeuille lentement les syllabes de ton sommeil,
tes paumes me bénissent et me sanctifient
quand la rose de ma Chair s’ouvre
à l’appel de tes doigts,
je deviens alors langueur et offrande.
quand la rose de ma Chair s’ouvre
à l’appel de tes doigts,
je deviens alors langueur et offrande.
Tu parcours sans cesse le jardin de mes émois,
et mes râles d’amour,
tu m’entraînes en des étreintes infinies,
nous échangeons nos sens grisés
et mes râles d’amour,
tu m’entraînes en des étreintes infinies,
nous échangeons nos sens grisés
dès que montent en nous les flammes du Désir,
j’aime porter des micro-robes,
des bas de soie et des escarpins,
mais plus que tout, j’adore le lac voluptueux de ton regard
j’aime porter des micro-robes,
des bas de soie et des escarpins,
mais plus que tout, j’adore le lac voluptueux de ton regard
dès que tu ôtes lentement le faix de mes étoffes,
mais aujourd’hui je veux te posséder au corps-à-corps,
et t’emmener jusqu’aux prairies de la lascivité,
jusqu’à la presqu’île de la Jouissance,
mais aujourd’hui je veux te posséder au corps-à-corps,
et t’emmener jusqu’aux prairies de la lascivité,
jusqu’à la presqu’île de la Jouissance,
car dorénavant tu seras mienne.
A ton réveil, tu écouteras le vent de mes prières,
et nous nous désaltérerons,
sexe contre sexe, sur l’océan de notre Féminité !
A ton réveil, tu écouteras le vent de mes prières,
et nous nous désaltérerons,
sexe contre sexe, sur l’océan de notre Féminité !
Sophie Rivière