hors concours
Je t'attendais depuis si longtemps...
Oh ! mon joli Printemps, te voilà revenu,
Tes senteurs m'envahissent toute entière...
Mon regard se perd au vol ininterrompu
De tes grands oiseaux planant sur la rivière...
Je rêvais de liberté, d'amour et de fleurs,
De tes bourgeons prêts à éclater sur les arbres
Mais mon beau pays se noie en de tristes pleurs,
La révolte gronde et s'inscrira sur du marbre...
De tes bourgeons prêts à éclater sur les arbres
Mais mon beau pays se noie en de tristes pleurs,
La révolte gronde et s'inscrira sur du marbre...
Jonquilles en bouquets prônent le renouveau,
Mais le vent pousse la charrette de la haine
Tombent derrière lui, ses chevelures d'eau,
Incantations en l'éther céleste s'égrainent...
Mais le vent pousse la charrette de la haine
Tombent derrière lui, ses chevelures d'eau,
Incantations en l'éther céleste s'égrainent...
Oh ! joli Printemps, tu es merveille éternelle,
Je n'entends plus le murmure de tes bourdons,
Seules foudres ou colères et cris à la pelle,
Le monde affamé, abandonné, tourne en rond...
Je n'entends plus le murmure de tes bourdons,
Seules foudres ou colères et cris à la pelle,
Le monde affamé, abandonné, tourne en rond...
En ma tête, danse une espérance bleutée,
Se taisent les clameurs des jours d'ennui...
Ma plume s'enlise vers les bras de Morphée,
Printemps, tu portes nos blessures aujourd'hui...
Se taisent les clameurs des jours d'ennui...
Ma plume s'enlise vers les bras de Morphée,
Printemps, tu portes nos blessures aujourd'hui...
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