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Je t'ai adoubée du sceau de Sappho

#1
Je t’ai adoubée du sceau de Sappho

Les cyprès se ploient lentement
sous la fraîcheur du vent,
tandis que nous marchons main dans la main
le long du Loir,


le soleil soulève tes paupières,
ta chevelure de jais
effleure par à-coups la fleur de mon visage,
tu es le lys de mon Impudeur,


ô ma Douceur,
toi que j’ai adoubée cette nuit
du sceau de Sappho.
Tu n’étais auparavant à vingt ans


qu’une jeune femme timide,
et tu ne connaissais rien
aux jeux de l’Amour,
si ce n’est les baisers violents


et les attouchements furtifs
de quelques hommes.
Je t’ai appris les rites de l’effeuillage,
les langueurs des caresses,


la beauté de tes seins haut plantés, et
l’hermine de ton pertuis,
après maintes joutes tu as crié, mon Epousée,
la grâce de la Jouissance,


nous avons bu tes blanches noces
puis, tu t’es réfugiée, repue,
et heureuse, contre l’aile de mes bras.
Nous sommes sorties, et face au du monde,


tu m’as lancée, voilà peu, farouche :
- à notre retour,
je te posséderai,

car c’est si beau et si bon !


Sophie Rivière
 

Astrov

Maître Poète
#2
Le refuge des bras après le bonheur... Et, lentement les coeurs qui reviennent au calme...
Et vous, femmes, pouvez très vite repartir dans le désir et le plaisir !
 
#3
Bonjour Edouard,

Vous avez raison, il s'agit d'un rite presque sans fin, car lorsque le corps est rassasié,
ce n'est que momentané, car nous repartons vite au combat pour satisfaire nos sens.

Amitiés saphiques.

Sophie Rivière