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Je suis un peintre des mots pour combattre les maux

Cortisone

Maître Poète
#1
Un grand merci @OLIVIERW pour cette inspiration


J e suis un peintre des mots pour combattre les maux
E t ma plume le pinceau écrivant en cœur d'émaux

S ur la toile des nuages j'ai écrit mes passions
U ne toile aux couleurs de l'amour et de la raison
I nondant mes rêves de leurs douces chansons
S ur la toile des nuages j'ai écrit mes passions

U n artiste dont les mots sont la richesse
N arguant la toile blanche telle une diablesse

P eintre de l'amour en des vers scintillants
E t chaque rime est comme un doux chant
I mitant de ma plume tous les plus grands
N uances de teintes allant du vert au blanc
T rucculent comme le serait un vert galant
R ayonnant sur la page immaculée de l'enfant
E n une farandole de papillons voletant

D evant cette toile ou tout semble superflu
E t où je me sens enfermé et reclus
S ans nul doute suis je un peu perdu

M ots de détresse ou mots d'espoir
O u parfois tout me semble si noir
T oujours inspiré dès que vient le soir
S ous les traits d'un grand désespoir

Pourtant, d'un caractère jovial et heureux
O ù le pinceau de mes mots est joyeux
U ne plume vole sur l'océan fougueux
R amenant quelques vers trop peureux

C' est sur cette grève enchanteresse
O ù j'accosterai avec des rimes d'allégresse
M ettant en œuvre mille et une prouesses
B ien plus tard me rejoindra ma déesse
A vec en son cœur toute sa tendresse
T ous les deux vivrons de douces caresses
T ous les deux dans le bonheur et l'ivresse
R egardant vers un avenir de promesses
E n une vie où règnerait une grande liesse

L es mots écrits à la pointe de mon pinceau
E t qui sont une panacé pour guérir tes maux
S igneront pour nous un jour tout nouveau

M ais en faudra t'il de la couleur sur ma palette
A vec ma plume j'écrirai des vers pour la planète
U nivers où il serait bon de faire toujours la fête
XXL alors seraient toutes les teintes de ma palette





 

OLIVIERW

Maître Poète
#6
Gaby quelques poèmes sur des peintres de ma composition :

Paul Gauguin,

Heureux qui comme Gauguin, fit de beaux tableaux
En marginal, tu as fui vers la Polynésie
Vécu parmi les habitants de Tahiti
Et peint le charme des nymphes, aux corps si beaux.
Tu voulais vivre, d’extase, de calme et d’art
T’échapper de la folie, d’être libre enfin
Voir les îles Marquises et sentir leurs parfums
Tu as fait des toiles à la gloire des beaux-arts.
Portraits de couples de femmes, quelquefois nues
Sur leurs visages, on ressent la mélancolie
La douceur du temps qui passe, ce paradis
Perdu, belles Tahitiennes, aux seins charnus.

Saturne de Goya,

J’ai un tel sentiment d’effroi à regarder
Ce tableau de Goya et de voir Saturne
Dévorer son enfant, je me sens poignarder
Par l’horreur absolue, de ce décor nocturne.
Ce géant nu, maigre, replié sur lui-même
Il a l’air de souffrir, visage déformé
Sa bouche béante, la pâleur, la peur blême
De son geste, Pourquoi Cronos, es-tu affamé ?
Sa propre terreur le rend fou, malheur total
Il mange la chair de sa chair, perd la raison
A tenir le corps de son fils, crime fatal
Il ne peut s’affranchir de ce mortel poison !
Profonde désespérance de l’être humain
Le miroir de leurs pulsions dévastatrices
Actes sanguinaires, de sombres lendemains
Pour l’humanité, en proie d’ardeurs prédatrices !

Courbet, le Désespéré !

Je suis pris de vertige, subjugué, troublé
Par la forte intensité de cet autoportrait
De cette œuvre de jeunesse, du peintre Courbet
Fasciné par l’éclat, la beauté de ses traits.
Visage angoissé, de grands yeux au regard noir
Cet effet de clair-obscur accentue l’aspect
Ce sentiment, profond gouffre de désespoir
Comment l’interpréter, je reste circonspect !
M’interroge sur ma propre vie, mon destin
Je sens sur moi, ces bras repliés et ces mains
Qui m’enserrent, j’ai envie de fuir, par instinct
Je reste là, ému, par son côté humain !

Le Caravage,

Un clair-obscur, un jeu d’ombre et de lumière
Envahit les œuvres de ce peintre maudit
Prompt à la bagarre et aux coups de rapière
En vrai génie, sa vie fut une tragédie !
Peignant, il juxtapose les couleurs saturées
Evitant les tons purs, brillants, trop lumineux
Alliant teintes claires et d’autres plus foncées
Un tableau, Méduse ! Un sujet audacieux !
Ne regardez pas cette toile, pétrifié
Vous en serez ! Transformé en tas de pierre
Pour cheveux, des serpents, tête décapitée
Un saisissant ouvrage entre ombre et lumière !

Monet, Nymphéas,

Un jardin de fleurs, un bassin de nénuphars
Attirent mon regard, au centre de l’étang
Je sens Monet ! Tes touches de couleur, ce fard
Bleuté, qui emplit mon cœur, d’un charme d’antan !
Contemplant les reflets à la surface de l’eau
Prêt à m’égarer par la beauté des nymphéas
Je plonge dans ces tableaux, comme dans les flots
D’un paysage lumineux, aux doux éclats.
Tout me pousse à la songerie, la rêverie
J’entends le calme et le silence estival
Le temps s’écoule, serein je suis, galerie
De sensations, pour ce spectacle floral !