Est-ce que je suis capable d’écrire un poème heureux ?
Chaque vers rimant avec le mot amoureux ?
Une mélodie aux quatrains élogieux,
Prouvant que ma vie n’est pas des plus malheureux !
Sachant que mon épreuve ne sera pas fabuleuse,
Je me lance et vous compte ma petite existence.
Ma vie est des plus ordinaires.
Parfois teinté de noir, la couleur de la guerre.
Ok, je me lance, devant vous mes amis,
Sans mensonges, comme je vous le dis, promis.
Mais soudain je me demande si j’ai le droit
De vous dévoiler mon désarroi !
Oui, jusqu'à six ans frappé par mon père.
N’ayant plus aucuns repères.
Ensuite il est partit comme un voleur,
Laissant un immense vide, encore à cette heure.
Ma mère presque morte sous mes yeux,
Gravant dans ma mémoire un souvenir peux glorieux.
Elle avait le cœur plus que mort,
Mon père la laissant seul pleurer sur son sort.
Nous étions seul sans un sous en poche,
Mes deux frères, ma mère et moi comme cloche.
Tenté de survivre dans cet univers de tristesse,
Nous étions soudés comme l’humanité en détresse.
Je vous passe les ov et les violences,
Une vie sans l’ombre d’une chance.
Un quartier qui change mes frères d’amour
En presque inconnu, la rage comme humour.
Ce soir je passe les coups sans préavis,
Je voulais parler d’un poème heureux de ma vie.
Il parle du présent je l’avoue,
Et je crois que le prochain poème sera pour vous.
Désolé si ce poème est long, j’ai donné le meilleur ou le pire de moi. Oui, pas spécialement de joie ici, mais, je préfère ne pas vous dire la moitié de ma vie. Je sais que dans certain pays les gens meurent et que je suis des plus heureux, mais, chacun a son fardeau. Je porte le miens et vous le votre. Le prochain sera un poème heureux, surement.
Chaque vers rimant avec le mot amoureux ?
Une mélodie aux quatrains élogieux,
Prouvant que ma vie n’est pas des plus malheureux !
Sachant que mon épreuve ne sera pas fabuleuse,
Je me lance et vous compte ma petite existence.
Ma vie est des plus ordinaires.
Parfois teinté de noir, la couleur de la guerre.
Ok, je me lance, devant vous mes amis,
Sans mensonges, comme je vous le dis, promis.
Mais soudain je me demande si j’ai le droit
De vous dévoiler mon désarroi !
Oui, jusqu'à six ans frappé par mon père.
N’ayant plus aucuns repères.
Ensuite il est partit comme un voleur,
Laissant un immense vide, encore à cette heure.
Ma mère presque morte sous mes yeux,
Gravant dans ma mémoire un souvenir peux glorieux.
Elle avait le cœur plus que mort,
Mon père la laissant seul pleurer sur son sort.
Nous étions seul sans un sous en poche,
Mes deux frères, ma mère et moi comme cloche.
Tenté de survivre dans cet univers de tristesse,
Nous étions soudés comme l’humanité en détresse.
Je vous passe les ov et les violences,
Une vie sans l’ombre d’une chance.
Un quartier qui change mes frères d’amour
En presque inconnu, la rage comme humour.
Ce soir je passe les coups sans préavis,
Je voulais parler d’un poème heureux de ma vie.
Il parle du présent je l’avoue,
Et je crois que le prochain poème sera pour vous.
Désolé si ce poème est long, j’ai donné le meilleur ou le pire de moi. Oui, pas spécialement de joie ici, mais, je préfère ne pas vous dire la moitié de ma vie. Je sais que dans certain pays les gens meurent et que je suis des plus heureux, mais, chacun a son fardeau. Je porte le miens et vous le votre. Le prochain sera un poème heureux, surement.