Je sangloterai le bonheur d’être Femme
J’erre dans la clarté du jour,
parmi les forêts, et les hameaux du Maine,
parmi la pourpre des roses qui se balancent au gré du souffle,
parmi les forêts, et les hameaux du Maine,
parmi la pourpre des roses qui se balancent au gré du souffle,
le soleil brasille dessus ma robe de satin, et mes bas de soie,
mes hauts talons scandent les initiales de ton prénom,
et la royauté de nos luxures.
mes hauts talons scandent les initiales de ton prénom,
et la royauté de nos luxures.
Je compose, comme chaque jour, des vers pour chanter
les langueurs de tes seins, le miroir ardent de ta beauté,
ô mon amante, ma magnificence,
les langueurs de tes seins, le miroir ardent de ta beauté,
ô mon amante, ma magnificence,
toi qui es ma Lumière et ma vie, la reine de ma Chair,
mes bras se referment sur le puits du vide, je veux sentir encore
le parfum de ton musc, et le lait de nos blanches noces.
mes bras se referment sur le puits du vide, je veux sentir encore
le parfum de ton musc, et le lait de nos blanches noces.
Tu es partie à la ville pour une affaire de peu d’importance,
alors que je dormais encore, je te retrouverai à mon retour,
cependant tu me manques déjà, ma Douce,
alors que je dormais encore, je te retrouverai à mon retour,
cependant tu me manques déjà, ma Douce,
je t’aimerai comme au premier jour de nos amours,
je sangloterai alors le bonheur d’être Femme,
répète-moi le cantique de tes voiles de désirs.
je sangloterai alors le bonheur d’être Femme,
répète-moi le cantique de tes voiles de désirs.
J’ai cueilli voilà peu pour toi, dans les sentiers et les chemins,
des brassées de violettes et de lys,
que je te remettrai dans notre chambre.
des brassées de violettes et de lys,
que je te remettrai dans notre chambre.
Quand tu es partie, je gisais, sur notre couche, nue, harassée
par nos multiples duels d’Eros, je m’approche maintenant
de notre maison, j’entends ton pas sur notre plancher,
par nos multiples duels d’Eros, je m’approche maintenant
de notre maison, j’entends ton pas sur notre plancher,
bientôt, j’ôterai tes vêtements que je jetterai sur le sol,
je ferai de même, tu me regarderas craintive, et attentive à la fois,
puis, face au beffroi de tes mamelons,
je ferai de même, tu me regarderas craintive, et attentive à la fois,
puis, face au beffroi de tes mamelons,
face à la coupe d’or de ta Splendeur, je goûterai
la cerise de ta bouche, le flux et le reflux de ta rivière d’amour,
tu gémiras de liesse, ô mon Epousée, le miel de ta Jouissance jaillira,
la cerise de ta bouche, le flux et le reflux de ta rivière d’amour,
tu gémiras de liesse, ô mon Epousée, le miel de ta Jouissance jaillira,
je récolterai le Saint-chrême de vie, et disciples de Sapho,
nous recommencerons sans cesse,
car il n’y a rien de plus beau au Monde que l’amour lesbien et la bonté !
nous recommencerons sans cesse,
car il n’y a rien de plus beau au Monde que l’amour lesbien et la bonté !
Sophie Rivière
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