Je respire à pleines poignées les ciels d’azur
Je chemine à pas de lichen
dessus le chemin qui mène à notre maison,
en l’archipel de l’occident,
je respire à pleines poignées les ciels d’azur,
dessus le chemin qui mène à notre maison,
en l’archipel de l’occident,
je respire à pleines poignées les ciels d’azur,
et les baldaquins des étoiles,
je lis partout ton nom de baptême
sur les fontaines, sur les places des bourgs,
et parmi la houle des rivières, et des fleuves.
je lis partout ton nom de baptême
sur les fontaines, sur les places des bourgs,
et parmi la houle des rivières, et des fleuves.
Toi qui déposes à tout instant
ô ma Muse, ma Fée,
des baisers de douceur
sur la peau de mes lèvres,
ô ma Muse, ma Fée,
des baisers de douceur
sur la peau de mes lèvres,
et de mes seins de Gloire,
confie-moi le continent de ta dextre,
face à l’horizon des marées,
confie-moi
confie-moi le continent de ta dextre,
face à l’horizon des marées,
confie-moi
les gerbes du Soleil qui pétillent en tes iris,
laisse-moi te réciter, à chaque pulsation de ton sang,
la principauté de ta Beauté,
et les psaumes de ta munificence.
laisse-moi te réciter, à chaque pulsation de ton sang,
la principauté de ta Beauté,
et les psaumes de ta munificence.
Viens régner sur les jardins de mon coeur,
viens prendre possession
du printemps de ma délicatesse,
et des vaisseaux de ma sublimité, je t’en supplie,
viens prendre possession
du printemps de ma délicatesse,
et des vaisseaux de ma sublimité, je t’en supplie,
j’ai si faim de ton Amour,
et
de l’île de ton visage,
alors,
et
de l’île de ton visage,
alors,
bientôt,
à même le lit des forêts,
arpente-moi,
et enflamme la planète de ma Chair !
à même le lit des forêts,
arpente-moi,
et enflamme la planète de ma Chair !
Sophie Rivière