Je renaîtrai pour toujours à la soie de ta tendresse
Je suis multiple, je suis jeune fille,
je suis Femme, je suis exquise,
ma chair de Grâce éclaire la nef vagabonde des forêts,
les animaux me révèrent dès que j’explore, à l’aurore,
je suis Femme, je suis exquise,
ma chair de Grâce éclaire la nef vagabonde des forêts,
les animaux me révèrent dès que j’explore, à l’aurore,
les palais d’émeraude des bocages,
adossée au printemps des ruisseaux et des prairies,
les fleurs des champs, fardées du lumière,
me récitent le solstice silencieux de la lune,
adossée au printemps des ruisseaux et des prairies,
les fleurs des champs, fardées du lumière,
me récitent le solstice silencieux de la lune,
ma micro-robe, tissée de fils d’or,
resplendit sous les dais du Soleil,
je trace dessus le gravier de notre allée,
sur les sentes et les routes,
resplendit sous les dais du Soleil,
je trace dessus le gravier de notre allée,
sur les sentes et les routes,
les sceaux de ta vénération.
Cependant, je ne suis rien,
ma Muse, ma Sirène,
sans les ciels de ta Passion,
Cependant, je ne suis rien,
ma Muse, ma Sirène,
sans les ciels de ta Passion,
sans le trésor de ta beauté,
sans l’hymne de ta douceur.
Je me dirige au gré de la carte des étoiles
vers l’occident, vers l’océan infini de ta Gloire,
sans l’hymne de ta douceur.
Je me dirige au gré de la carte des étoiles
vers l’occident, vers l’océan infini de ta Gloire,
mon ami le vent me donne
à tout instant de tes nouvelles,
mon visage requiert le jardin de tes caresses,
viens voguer sur la poésie de ma délicatesse.
à tout instant de tes nouvelles,
mon visage requiert le jardin de tes caresses,
viens voguer sur la poésie de ma délicatesse.
Je proclame sur les murs des bosquets,
sur le marquisat des mousses,
sur le chapitre assoiffé de mon désir,
des odes de ferveur
sur le marquisat des mousses,
sur le chapitre assoiffé de mon désir,
des odes de ferveur
pour bramer la soie de ta magnificence.
La stère des semaines et des mois s’écoule,
j’irai bientôt en ton île,
et,
La stère des semaines et des mois s’écoule,
j’irai bientôt en ton île,
et,
sur la bogue de tes mots,
par le miracle de tes lèvres et de tes doigts,
je renaîtrai pour toujours
à la soie de ta tendresse !
par le miracle de tes lèvres et de tes doigts,
je renaîtrai pour toujours
à la soie de ta tendresse !
Sophie Rivière
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