JE NE SUIS QU’UN RUISSEAU J’emmène sur mon dos un morceau de carton Voyageur insolite au demeurant fragile Aux limites des flots, je caresse tranquille Le grand champ de maïs ou les murs de béton. Dans ma course j’ai pu, traverser la clairière, Visiter la forêt, abreuver un mouton, M’écouler doucement au long de la lisière. Ephémère parfois, fougueux comme un torrent Qu’importe la saison je reste là présent. Je ne suis qu’un ruisseau qui mène à la rivière. jc blondel