Je ne suis que la vassale de ta Passion
Nous nous endormirons bientôt,
entrelacées,
ivres de baisers et d’étreintes,
ô mon Maîtresse,
dans
la splendeur des strophes d’or de l’amour,
tu m’as murmuré
des heures durant des mots d’impudeur
lors de nos duels d’Eros,
qui résonnent encore en moi,
car je ne suis que ta servante, ta féale,
la vassale de ta Passion.
Vois les cyprès près de de notre borde
qui bercent leur palme d’une langueur monotone,
ils savent la beauté de nos visages,
la magnificence de nos seins fiers et plantureux
remuant à chacun de nos mouvements,
l’étole de nos pertuis,
et la cascade de nos chevelures d’ébène
flottant au gréement de nos épaules.
Les fleurs se referment déjà
à l’arrivée de la brune,
tandis que les bocages distillent
les sonnets de nos voluptés.
Tu m’as enseigné, ô ma Vénérée,
l’ardeur des prêtresses de Sappho,
et j’ai partagé avec toi
les blanches noces de ma Chair.
Demain, et les autres jours,
tu me posséderas à nouveau, et je te dirai,
timide et farouche, affamée de Jouissance :
- encore, c’est si beau, c’est si bon !
Sophie Rivière
Nous nous endormirons bientôt,
entrelacées,
ivres de baisers et d’étreintes,
ô mon Maîtresse,
dans
la splendeur des strophes d’or de l’amour,
tu m’as murmuré
des heures durant des mots d’impudeur
lors de nos duels d’Eros,
qui résonnent encore en moi,
car je ne suis que ta servante, ta féale,
la vassale de ta Passion.
Vois les cyprès près de de notre borde
qui bercent leur palme d’une langueur monotone,
ils savent la beauté de nos visages,
la magnificence de nos seins fiers et plantureux
remuant à chacun de nos mouvements,
l’étole de nos pertuis,
et la cascade de nos chevelures d’ébène
flottant au gréement de nos épaules.
Les fleurs se referment déjà
à l’arrivée de la brune,
tandis que les bocages distillent
les sonnets de nos voluptés.
Tu m’as enseigné, ô ma Vénérée,
l’ardeur des prêtresses de Sappho,
et j’ai partagé avec toi
les blanches noces de ma Chair.
Demain, et les autres jours,
tu me posséderas à nouveau, et je te dirai,
timide et farouche, affamée de Jouissance :
- encore, c’est si beau, c’est si bon !
Sophie Rivière