Je ne peux pas vivre sans le Soleil de ta présence
Je t’écris aujourd’hui et de tout temps
des poésies d’Amour et de tendresse,
ô ma Muse, ma Vie.
Vois, les blés s’aplanissent quand nous déambulons
des poésies d’Amour et de tendresse,
ô ma Muse, ma Vie.
Vois, les blés s’aplanissent quand nous déambulons
paumes entrelacées,
parmi les bocages et les forêts drues,
je ne peux pas vivre
sans le Soleil de ta présence.
parmi les bocages et les forêts drues,
je ne peux pas vivre
sans le Soleil de ta présence.
A ton approche,
la nature déroule des tapis de rimes,
j’attends chaque matin, étendue, nue comme Toi,
sur l’ivoire de notre couche ou le dais des mousses,
la nature déroule des tapis de rimes,
j’attends chaque matin, étendue, nue comme Toi,
sur l’ivoire de notre couche ou le dais des mousses,
l’île de ta voix, et la mantille de ta clarté,
puis je crayonne sur la tapisserie des zéniths
des oiselles de douceur, des ciels d’azur,
et quelques nuages.
puis je crayonne sur la tapisserie des zéniths
des oiselles de douceur, des ciels d’azur,
et quelques nuages.
Laisse-moi bénir le jardin de ton visage,
et la pluie de ta longue chevelure d’ébène
qui scintille,
laisse-moi cueillir des lys et des violettes blanches,
et la pluie de ta longue chevelure d’ébène
qui scintille,
laisse-moi cueillir des lys et des violettes blanches,
ces fleurs que tu aimes tant, et que je t’offrirai,
agenouillée, car rien n’est trop beau
pour célébrer et sanctifier
le missel de ta délicatesse.
agenouillée, car rien n’est trop beau
pour célébrer et sanctifier
le missel de ta délicatesse.
Je me penche maintenant,
et je dépose lentement sur tes lèvres,
l’aile d’un baiser,
tandis qu’à l’horizon,
et je dépose lentement sur tes lèvres,
l’aile d’un baiser,
tandis qu’à l’horizon,
jaillissent les fontaines des nuées,
la houle des lueurs m’emporte,
je me languis, les roses de mes seins pigeonnants,
et durs proclament la majesté de ta Grâce.
la houle des lueurs m’emporte,
je me languis, les roses de mes seins pigeonnants,
et durs proclament la majesté de ta Grâce.
Ma Sirène, fais de moi l’ombre de ton ombre,
peu de me chaut,
mais illumine à l’infini
la baie de ma Chair !
peu de me chaut,
mais illumine à l’infini
la baie de ma Chair !
Sophie Rivière