Je n’ai pour t’aimer que le Soleil de mes mots
Entends-tu les strophes du vent dans les ramures,
ma Sirène, ma Vie ?
Les bois emplis de violettes se drapent d’ombre,
tandis que piaulent les oiselles
ma Sirène, ma Vie ?
Les bois emplis de violettes se drapent d’ombre,
tandis que piaulent les oiselles
parmi les chaloupes des chênes et des cyprès,
l’aurore se lève sur le bateau du monde.
Je n’ai pour t’aimer que le Soleil de mes mots,
je n’ai pour te chanter que l’azur du ciel à te donner,
l’aurore se lève sur le bateau du monde.
Je n’ai pour t’aimer que le Soleil de mes mots,
je n’ai pour te chanter que l’azur du ciel à te donner,
les nuages disparaissent à ton approche,
déverse sur moi la marée de ta Passion,
toi qui règnes sur l’océan de mes poésies,
danse la joie des jours,
déverse sur moi la marée de ta Passion,
toi qui règnes sur l’océan de mes poésies,
danse la joie des jours,
écoute les soupirs des faons
sur l’apothéose des clairières,
ils te diront les friselis de ma robe de tulle,
l’essaim de la scansion de mes escarpins
sur l’apothéose des clairières,
ils te diront les friselis de ma robe de tulle,
l’essaim de la scansion de mes escarpins
dessus le dais de ma féminité,
ouïs les assonances de mes prières,
mes paumes attendent tes paumes,
tandis que choit le virelai de mon innocence.
ouïs les assonances de mes prières,
mes paumes attendent tes paumes,
tandis que choit le virelai de mon innocence.
L’aiguière de rosée connaît le son de mes pas, et
la cathédrale de mes bas de soie,
les layons se hérissent de brume, puis scintillent
à l’oriflamme des horizons,
la cathédrale de mes bas de soie,
les layons se hérissent de brume, puis scintillent
à l’oriflamme des horizons,
les clochers égrènent la houle de ma Grâce,
lorsque l’inspiration me fuit,
ou que les soucis m’envahissent,
j’admire la perfection de ton corps,
lorsque l’inspiration me fuit,
ou que les soucis m’envahissent,
j’admire la perfection de ton corps,
la sérénité m’envahit,
et les vers coulent à nouveau en moi.
Ce soir, les phalènes éclaireront les bocages,
ôte l’hymne de mes vêtements,
et les vers coulent à nouveau en moi.
Ce soir, les phalènes éclaireront les bocages,
ôte l’hymne de mes vêtements,
immole-moi alors à la vergue de notre idylle,
magnifie le solstice de mes seins,
exauce le plus délicat de mes désirs, illumine-moi,
et bénis-moi à jamais !
magnifie le solstice de mes seins,
exauce le plus délicat de mes désirs, illumine-moi,
et bénis-moi à jamais !
Sophie Rivière