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#1
Entendez ô vous qui me juger
Entendez l’âme meurtrie
Mon quotidien, tel l’amnésie
Au perpétuel artifice de l’oubli
Plonger dans le puis de la solitude.
Pénible instant, en vitrine, offerts aux douteux
Les chalands salués, pour certains d’embrassades.
Et l’apparence aussi se moque du dira.
Et l'esprit enchaîné
Par les amères tentacules du désespoir,
N’ayant pour mire que l’oubli
S’enferma tel un djinn sans vie, sans but, en prière.
Ô toi mon Créateur, protège-moi
Du sévère comme de l'amer.
Tu m'as doté du don de plaire
Et je n’ai su faire que son contraire
Tant les attentes utopiques et fades,
De mes amours furent nombreuses
Les horizons sans ambitions
Et, épreuves assassines.
Je n’ai su trouver l’étoile
Sans que traîtrise ne l’accompagne
Puis un jour s’éteignent sans retour, les guides...
Abandonnant la carcasse tels des lions repus
Ils sont venus, Ils ont pris, ils sont partis...
Infidèles, déserteurs, traîtres, ils furent traités
Le sens perdu, comme fou erra...
Dans des regs méconnus
Ou jadis pour se noyer d’ivresse
Se bousculèrent les sens
Puis tout s’arrêta, comme une page, le temps tourna
C’est alors qu’au fond des abîmes
L’esprit libre s’éleva et l'homme oublia
Un pétale caressa ses galbes
Et l’élan naissant, tel une bise
Enlaça et emporta l’esprit vagabond,
Dans un mouvement, voleur à la main leste,
Receleur d’émotions, pour mes sens assoiffées d’interdits
Attisant la flamme du désir, de l’envie, de la possession
Et languis bien longtemps
De la tempête de ce sentiment
Qui me faisait sentir être vivant,
Et cette unique douceur offerte
Tapis d’envol de mon âme
Projeter par cette fenêtre
Au-delà des portes du peu probable
Égaré, sur les routes de l’insouciance
Et je pars à sa recherche, errant
Pensant certainement quelque part,
Le trouver agonisant
Sur le bord d’un chemin de l’oubli
M’offre un dernier répit en tant qu’invité
Et les sens se presse à l'abreuvoir
Vomissant enfin les mots tant aimés.
Et jamais leur appétit ne cesse.
Et mon âme, perpétuelle ombre honteuse
S'accroche à ses moults rêveries
Faibles et mourantes
Banales et fades à la fois
Et les charognards jamais rassasier
Si ce n'est d’un traitement vénal
M’offre un dernier répit
Et me dévore enfin pour une courte durée.