Je m’en vais par les forêts
Je m’en vais
par les forêts du Maine
fredonner les lais de mes amours
que je compose chaque jour,
les dames m’accueillent
sur les places des hameaux et des bourgs,
car elles seules possèdent
la délicatesse et l’harmonie.
Je suis la poétesse
des cimes de majesté
qui s’inclinent
devant les ailes d’or du matin,
les oiseaux me rejoignent
et écrivent sur la page des rus
l’annonciation des saisons
et la naissance des étoiles,
mais plus que tout,
mes amies,
laissez-moi vous conter mon Aimée
au regard d’or,
j’ai nommé Marie
dont les mains se tendent
vers
les versants des lueurs,
ses lèvres se pendent
aux ongles limpides
des paupières de soleils,
sa robe de satin garde l’aube de mon âme,
les phalènes s’écartent
au vent de ses courbes,
elle
est la fille du sable et des criques
devant
lesquels je me signe,
anéantie de joie
dans l’attente des rimes de l’onde.
Je suis la poétesse
des cimes de majesté
qui s’inclinent
devant les ailes d’or du matin.
Sophie 839
Je m’en vais
par les forêts du Maine
fredonner les lais de mes amours
que je compose chaque jour,
les dames m’accueillent
sur les places des hameaux et des bourgs,
car elles seules possèdent
la délicatesse et l’harmonie.
Je suis la poétesse
des cimes de majesté
qui s’inclinent
devant les ailes d’or du matin,
les oiseaux me rejoignent
et écrivent sur la page des rus
l’annonciation des saisons
et la naissance des étoiles,
mais plus que tout,
mes amies,
laissez-moi vous conter mon Aimée
au regard d’or,
j’ai nommé Marie
dont les mains se tendent
vers
les versants des lueurs,
ses lèvres se pendent
aux ongles limpides
des paupières de soleils,
sa robe de satin garde l’aube de mon âme,
les phalènes s’écartent
au vent de ses courbes,
elle
est la fille du sable et des criques
devant
lesquels je me signe,
anéantie de joie
dans l’attente des rimes de l’onde.
Je suis la poétesse
des cimes de majesté
qui s’inclinent
devant les ailes d’or du matin.
Sophie 839