Je me suis placée sous ta protection un jour d’été
Les paupières mi-closes des roses
somnolent
parmi les poternes de l’aurore,
non loin de moi, s’inclinent les bocages,
ô ma Douce, ma Vénérée,
toi qui sais la grâce de l’attente,
dis-moi les lys ardents de tes seins
dessous ton drap
en la chambre de notre borde.
Je te contemple, assise près de toi,
alors que tu dors, fragile et douce,
je tiens ta dextre dans ma dextre,
somnolent
parmi les poternes de l’aurore,
non loin de moi, s’inclinent les bocages,
ô ma Douce, ma Vénérée,
toi qui sais la grâce de l’attente,
dis-moi les lys ardents de tes seins
dessous ton drap
en la chambre de notre borde.
Je te contemple, assise près de toi,
alors que tu dors, fragile et douce,
je tiens ta dextre dans ma dextre,
tu es ma fleur de douceur, à ta vue,
les oiselles émerveillées par ta beauté te révèrent.
Je me suis placée sous ta protection un jour d’été,
à la fête patronale,
les oiselles émerveillées par ta beauté te révèrent.
Je me suis placée sous ta protection un jour d’été,
à la fête patronale,
depuis que ton regard a frôlé le mien,
je suis devenue tienne,
moi qui n’étais auparavant
qu’une humble poétesse, tu m’as fait connaître
je suis devenue tienne,
moi qui n’étais auparavant
qu’une humble poétesse, tu m’as fait connaître
le parfum infini du Plaisir,
la force de nos sèves, les coraux de nos lèvres,
le flux et le reflux de la Jouissance.
Hier soir, j’ai effeuillé les lys de tes vêtements,
la force de nos sèves, les coraux de nos lèvres,
le flux et le reflux de la Jouissance.
Hier soir, j’ai effeuillé les lys de tes vêtements,
j’ai fait de même, puis lèvres contre lèvres,
mamelons contre mamelons,
pertuis contre pertuis,
ma lippe et mes paumes t’ont conduite des heures durant
mamelons contre mamelons,
pertuis contre pertuis,
ma lippe et mes paumes t’ont conduite des heures durant
jusqu’aux rivages de la Jouissance,
puis je t’ai enveloppée
du châle de ma Tendresse.
Ce soir, ô ma Fée, ma Sirène, je recommencerai,
puis je t’ai enveloppée
du châle de ma Tendresse.
Ce soir, ô ma Fée, ma Sirène, je recommencerai,
et je te conduirai à nouveau
dessus les strophes de notre féminité
si pure et
si belle !
dessus les strophes de notre féminité
si pure et
si belle !
Sophie Rivière