Je me noie tel une noix

[Frédéric Reboul]

Je me noie tel une noix

Toi, au moins, tu ne coules pas,
Tu flottes, moi, je cerne, dérive.
Fendue, cassé, visons rives,
Nageons, rejoignons épave.

Sous ta coquille, tu es si douce.
Depuis je préfère, j’en porte une !
Un coup, si bas, lui, a fait les unes…
Entre nous, des collines et dunes.

Ton cerneau, mon cerveau, mots.
Je résous un véritable casse-tête,
Tu mènes, la « casse-noisettes » !
Tic et Tac, récoltent « honnête »…

L’heure tourne, fournée pour nous.
Délectons cernes, petit clin d’œil.
Noix, un délice tel un croquant mou !
Faut s’ouvrir, l’ouvrir pour ouvrir les yeux…

Sans carapace, tu te mets à nu, j’imagine.
Espère que pour nous, tout se passera bien…
…
Frédéric Reboul​

 

[kinkin]

Bien aimé ma lecture nocturne ce n'est pas un texte qui m'a cassé les noix bravo amicalement Kinkin

 

[Lucie Mathis]

Jolie métaphore !
Briser la carapace, et pourquoi pas !
J'ai aimé ma lecture, merci l'artiste !

 

[Vega46]

J’ai beau avoir les yeux cernés par une nuit très agitée je te décerne la médaille de la noix de l’imagination métaphorique, rare distinction attribuée une fois par an au
meilleur écrivain qui se noie en paroles élogieuses tout en déshabillant une casse noisettes....Hi trois fois....
Amicalement
Maurice Marcouly

 

[zuc]

des bons jeux de mots
sur le fond je n'émet aucun commentaire,
le Dauphinois reste septique quand il s'agit de noix, surtout si celle-ci n'est pas de Grenoble