Je m’agenouillai, éblouie par ta splendeur
Tu es la lumière de ma vie,
ô ma Douce,
toi qui m’offres
l’impudeur de tes seins si beaux
que j’ai cueillis hier encore
lors de nos duels d’amour.
Je t’ai connue
un jour d’été,
tandis que je marchais, rêveuse,
parmi
la blancheur des asphodèles,
et les forêts du Maine.
Tu tenais en tes mains
des brassées de violettes,
à ta vue, je tressaillis de bonheur,
et le coeur battant,
je m’agenouillai, éblouie
par ton sourire,
et les strophes de ta splendeur,
puis je te demandai ta main, tremblante,
moi qui suis qu’une humble poétesse,
tu acquiesças à ma demande,
je te conduisis alors
près d’un chêne,
je te couchai sur l’or des mousses,
j’ôtai ta robe, ta culotte,
tes escarpins, tes bas de soie,
et à même les strophes de ton Désir,
à même la douceur de tes sens,
je t’amenai, ô mon Amante,
avec mes lèvres et mes paumes
sur les rivages de nos amours
si douces et si féminines !
Sophie Rivière
Tu es la lumière de ma vie,
ô ma Douce,
toi qui m’offres
l’impudeur de tes seins si beaux
que j’ai cueillis hier encore
lors de nos duels d’amour.
Je t’ai connue
un jour d’été,
tandis que je marchais, rêveuse,
parmi
la blancheur des asphodèles,
et les forêts du Maine.
Tu tenais en tes mains
des brassées de violettes,
à ta vue, je tressaillis de bonheur,
et le coeur battant,
je m’agenouillai, éblouie
par ton sourire,
et les strophes de ta splendeur,
puis je te demandai ta main, tremblante,
moi qui suis qu’une humble poétesse,
tu acquiesças à ma demande,
je te conduisis alors
près d’un chêne,
je te couchai sur l’or des mousses,
j’ôtai ta robe, ta culotte,
tes escarpins, tes bas de soie,
et à même les strophes de ton Désir,
à même la douceur de tes sens,
je t’amenai, ô mon Amante,
avec mes lèvres et mes paumes
sur les rivages de nos amours
si douces et si féminines !
Sophie Rivière