Je demeure en l’archipel de nos émois
Les flaques d’eau s’emplissent
de ciels et d’azur dès que tu parais,
j’erre en la lisière de tes paumes,
revêtue de la mantille de ta clarté,
de ciels et d’azur dès que tu parais,
j’erre en la lisière de tes paumes,
revêtue de la mantille de ta clarté,
je n’ai pas de patrie, ni de logis,
je ne paie pas d’impôts au ministère du Bonheur,
je demeure en la source de ton coeur,
en l’archipel de nos émois.
je ne paie pas d’impôts au ministère du Bonheur,
je demeure en la source de ton coeur,
en l’archipel de nos émois.
Mon Étoile, ma Muse, ma Bien-Aimée,
je veux être à jamais la rose de ta vie,
laisse-moi me coucher sur les rivages de ton visage,
laisse-moi louer la délicatesse de tes traits,
je veux être à jamais la rose de ta vie,
laisse-moi me coucher sur les rivages de ton visage,
laisse-moi louer la délicatesse de tes traits,
et les cantiques de ta douceur.
Toi qui erres, ceinte de pureté,
parmi les venelles des futaies et des bocages,
parmi les cités d’acier
Toi qui erres, ceinte de pureté,
parmi les venelles des futaies et des bocages,
parmi les cités d’acier
où ne règnent que l’ennui, et la froideur,
moi qui ne suis rien si ce n’est ta compagne,
et la vigie de tes baisers,
viens vers moi, et vogue à ton instant
moi qui ne suis rien si ce n’est ta compagne,
et la vigie de tes baisers,
viens vers moi, et vogue à ton instant
dans les jardins de mes poésies saphiques,
puis marchons, paumes entrelacées,
en l’océan des blés,
chevauchons avec nos escarpins
puis marchons, paumes entrelacées,
en l’océan des blés,
chevauchons avec nos escarpins
les caresses des sillons,
alors que psalmodient les prières des oiseaux,
attablés aux beffrois des brumes,
et à la table des buées.
alors que psalmodient les prières des oiseaux,
attablés aux beffrois des brumes,
et à la table des buées.
Danse encore en l’anse de mes bras,
dans l’empire des mousses et des fougères,
emplis-moi
de la lumière de ta sainteté,
dans l’empire des mousses et des fougères,
emplis-moi
de la lumière de ta sainteté,
illumine
la peau de notre île d’or,
et dans la rosée du premier matin du monde,
sème les soleils de ma tendresse !
Sophie Rivière
la peau de notre île d’or,
et dans la rosée du premier matin du monde,
sème les soleils de ma tendresse !
Sophie Rivière