Je crie la certitude de l’aube
Je crie la certitude de l’aube,
tandis que s’effeuille le madrigal du temps,
le Soleil enlace maintenant les bocages et les forêts,
offre-moi encore, ma Sirène, ma Muse, mon Impératrice d’éternité,
tandis que s’effeuille le madrigal du temps,
le Soleil enlace maintenant les bocages et les forêts,
offre-moi encore, ma Sirène, ma Muse, mon Impératrice d’éternité,
toi mon printemps de douceur,
mille caresses de lumière,
recueille la rosée de ma Tendresse,
et la tapisserie des étoiles.
mille caresses de lumière,
recueille la rosée de ma Tendresse,
et la tapisserie des étoiles.
La marée du vent soulève par à-coups les pans de ma robe,
sculpte à chaque minute à mains nues
l’océan de ma Grâce, et l’hymne de ma Beauté,
glane les ressacs de ma clarté,
sculpte à chaque minute à mains nues
l’océan de ma Grâce, et l’hymne de ma Beauté,
glane les ressacs de ma clarté,
vois, je dévoile au Monde, poétesse,
sur le parvis des clairières,
des odelettes de gouttes d’eau,
et la complainte du serpolet au vent des saisons,
sur le parvis des clairières,
des odelettes de gouttes d’eau,
et la complainte du serpolet au vent des saisons,
serre plus fort ma paume,
admire l’harmonie du silence.
Les flancs des barques dansent au loin
sur la broderie des fleuves,
admire l’harmonie du silence.
Les flancs des barques dansent au loin
sur la broderie des fleuves,
je baisote sous le fard des ciels d’azur
les sentes des mousses que tes bottines ont foulées,
accepte ces assonances que j’ai cueillies au baptême de ton sourire,
laisse-moi t’égrener des chapelets de délicatesse,
les sentes des mousses que tes bottines ont foulées,
accepte ces assonances que j’ai cueillies au baptême de ton sourire,
laisse-moi t’égrener des chapelets de délicatesse,
dépose sur le vin de mes lèvres,
et sur les dunes de mes seins
des baisers de délicatesse,
règne sur l’innocence de ma Grâce.
et sur les dunes de mes seins
des baisers de délicatesse,
règne sur l’innocence de ma Grâce.
Le jardin de mon visage s’immole
à la dédicace de ta Suzeraineté,
abreuve-moi de l’ariette de ta langueur,
donne-moi des hosties de fleurs.
à la dédicace de ta Suzeraineté,
abreuve-moi de l’ariette de ta langueur,
donne-moi des hosties de fleurs.
Rentrons à la brune, ma Vénérée, en notre chambre,
puis allonge-moi, nue dessus l’ivoire de notre couche,
butine le calice de ma Toison-corolle, et dans le giron des ténèbres,
rends-moi hommage jusqu’à l’encensoir du Midi !
puis allonge-moi, nue dessus l’ivoire de notre couche,
butine le calice de ma Toison-corolle, et dans le giron des ténèbres,
rends-moi hommage jusqu’à l’encensoir du Midi !
Sophie Rivière
Dernière édition: