Je cours entre ciels et terre
Je cours entre ciels et terre,
les flaques de ton Soleil éclairent
les chemins, et les halliers,
je chemine dessus la peau des jours,
les flaques de ton Soleil éclairent
les chemins, et les halliers,
je chemine dessus la peau des jours,
vers Toi, vers l’embouchure du désir,
vers la sève de tes mots.
Ô ma Muse, ma Sirène,
Toi qui m’as bercée de ta douceur voilà peu,
vers la sève de tes mots.
Ô ma Muse, ma Sirène,
Toi qui m’as bercée de ta douceur voilà peu,
laisse-moi renaître à la fontaine de ta salive,
laisse-moi te conter
les diamants de ma liesse
portée jusqu’à la marée de l’Univers.
laisse-moi te conter
les diamants de ma liesse
portée jusqu’à la marée de l’Univers.
Je cours entre ciels et terre,
poussée par le vent infini de ma Jouissance,
mes seins hauts plantés, lourds, et libres de toute attache,
tressautent sous ma micro-robe, mais je n’en ai cure,
poussée par le vent infini de ma Jouissance,
mes seins hauts plantés, lourds, et libres de toute attache,
tressautent sous ma micro-robe, mais je n’en ai cure,
je m’arrête parfois,
et je cueille des violettes blanches,
ces fleurs que tu adores,
mes bras menus enveloppent les zéniths,
et je cueille des violettes blanches,
ces fleurs que tu adores,
mes bras menus enveloppent les zéniths,
et les vaisseaux des oiseaux
qui griffent les dais des nuages,
je sème parfois des poussières de lune
ramassées lors de nos joutes saphiques.
qui griffent les dais des nuages,
je sème parfois des poussières de lune
ramassées lors de nos joutes saphiques.
Je cours entre ciels et terre,
à mon arrivée dans ta maison,
en ta chambre, sur l’ivoire de ta couche,
ne promulgue pas l’édit d’une parole,
prends-moi,
et décrète à l’Univers
l’
hymne de mes spasmes !
à mon arrivée dans ta maison,
en ta chambre, sur l’ivoire de ta couche,
ne promulgue pas l’édit d’une parole,
prends-moi,
et décrète à l’Univers
l’
hymne de mes spasmes !
Sophie Rivière
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