Je chausse mes escarpins de printemps
Le Soleil apparaît par delà les cimes des bocages,
par delà les rivages des horizons,
les ciels d’azur nous environnent,
et épousent les contours de nos chairs.
par delà les rivages des horizons,
les ciels d’azur nous environnent,
et épousent les contours de nos chairs.
Je chausse mes escarpins de printemps,
j’erre paume contre paume,
parmi les bateaux du monde,
parmi la vasque infinie de la Lumière,
j’erre paume contre paume,
parmi les bateaux du monde,
parmi la vasque infinie de la Lumière,
avec sur mes lèvres des odes de Tendresse,
les chaloupes des oiseaux dansent à notre approche,
et proclament à l’Univers
l’immensité de notre Amour.
les chaloupes des oiseaux dansent à notre approche,
et proclament à l’Univers
l’immensité de notre Amour.
Depuis dès que je te connais,
ma Muse, ma Fée,
je crie : -terre, terre, car
j’ai découvert avec Toi le continent de la Grâce,
ma Muse, ma Fée,
je crie : -terre, terre, car
j’ai découvert avec Toi le continent de la Grâce,
je respire
par la lucarne entrouverte des heures
le parfum des lilas,
et la délicatesse des roses.
par la lucarne entrouverte des heures
le parfum des lilas,
et la délicatesse des roses.
Nos ombres nous précèdent,
les jardins retiennent leur souffle
à
l’apparition de ta Beauté, et de ta bonté.
les jardins retiennent leur souffle
à
l’apparition de ta Beauté, et de ta bonté.
J’attends à tout instant
la migration de tes lèvres sur les miennes,
j’attends, lancinante, que les flots de ta chevelure d’ébène
se mêlent à la mienne.
la migration de tes lèvres sur les miennes,
j’attends, lancinante, que les flots de ta chevelure d’ébène
se mêlent à la mienne.
les vagues des rus et des rivières
scandent le migration de tes baisers,
tourne-toi
vers moi,
scandent le migration de tes baisers,
tourne-toi
vers moi,
sur l’arc-en-ciel des étoiles,
et bientôt, à la brune,
je
deviendrai Tienne à jamais !
et bientôt, à la brune,
je
deviendrai Tienne à jamais !
Sophie Rivière
