Je borde à marée basse la vigie de ta tendresse
Levons-nous mes sœurs saphiques,
et buvons sur la mer des mots,
sur la mousse des jours,
l’aube infinie de ta douceur.
et buvons sur la mer des mots,
sur la mousse des jours,
l’aube infinie de ta douceur.
Ô ma Muse,
je marche sans but dans la poussière des soleils,
j’ouvre la bogue de mon âme, et je donne
le Soleil de ta Grâce aux hosties de la Lumière,
je marche sans but dans la poussière des soleils,
j’ouvre la bogue de mon âme, et je donne
le Soleil de ta Grâce aux hosties de la Lumière,
je cueille pour Toi des bouquets d’étoiles,
je cisèle à tout instant
les flots incessants de notre Amour,
et je borde à marée basse la vigie de ta tendresse.
je cisèle à tout instant
les flots incessants de notre Amour,
et je borde à marée basse la vigie de ta tendresse.
La mantille de ton visage me contemple,
et scintille aux sommets de mes poésies saphiques,
et des bruyères,
laisse-moi te dire le parc de ton printemps,
et scintille aux sommets de mes poésies saphiques,
et des bruyères,
laisse-moi te dire le parc de ton printemps,
Toi qui sais le calice des brises,
je hante les provinces de l’Univers,
j’étanche ma soif aux confins des extases,
qu’il vente,
je hante les provinces de l’Univers,
j’étanche ma soif aux confins des extases,
qu’il vente,
que la froidure égrène
les haillons des frimas,
avec l’oriflamme des horizons,
avec l’aiguière de rosée.
les haillons des frimas,
avec l’oriflamme des horizons,
avec l’aiguière de rosée.
Je mendie la fraîcheur de ta bonté,
et les torches de ta divinité,
arpente les ciels de mes sens.
Vois, je vole par delà les blés
et les torches de ta divinité,
arpente les ciels de mes sens.
Vois, je vole par delà les blés
pour rejoindre l’arc-en-ciel de tes bras,
sème en moi le ciel de ta magnificence,
et face aux lucarnes des illuminations,
surgis en l’île de mes émois !
sème en moi le ciel de ta magnificence,
et face aux lucarnes des illuminations,
surgis en l’île de mes émois !
Sophie Rivière