J’attends mon amante, ma sœur d’âme
Une rose se penche dans mon vase
parmi la froidure automnale,
là haut sous les combles
où je demeure.
L’azur transperce
les yeux du matin,
dehors, la foule gronde
sur les trottoirs parisiens.
Une cloche, parfois, trépigne,
au loin entre les platanes
où pendent encore
quelques feuilles mortes.
Des bateaux-mouches passent
sur la Seine,
une hirondelle chante
au gré des noces du soleil.
Le ruban des jours passe,
les heures s’effeuillent,
le sang bat
dans la candeur des cieux.
Mes voisins jacassent,
mais qu’importe ces futilités !
Mon cœur bat la chamade,
j’ai revêtu ma plus belle robe,
car j’attends aujourd’hui
ma Fée,
ma sœur d’âme,
mon lys de douceur,
j’attends
l’élégie de ses escarpins
sur le plancher de mon escalier
et de ma chambre,
j’attends
la rosée d’or de sa chevelure,
j’attends ses rondeaux de joie
à l’aile de l’horizon,
j’attends
le
calice de
nos amours si féminines !
Sophie Rivière
Une rose se penche dans mon vase
parmi la froidure automnale,
là haut sous les combles
où je demeure.
L’azur transperce
les yeux du matin,
dehors, la foule gronde
sur les trottoirs parisiens.
Une cloche, parfois, trépigne,
au loin entre les platanes
où pendent encore
quelques feuilles mortes.
Des bateaux-mouches passent
sur la Seine,
une hirondelle chante
au gré des noces du soleil.
Le ruban des jours passe,
les heures s’effeuillent,
le sang bat
dans la candeur des cieux.
Mes voisins jacassent,
mais qu’importe ces futilités !
Mon cœur bat la chamade,
j’ai revêtu ma plus belle robe,
car j’attends aujourd’hui
ma Fée,
ma sœur d’âme,
mon lys de douceur,
j’attends
l’élégie de ses escarpins
sur le plancher de mon escalier
et de ma chambre,
j’attends
la rosée d’or de sa chevelure,
j’attends ses rondeaux de joie
à l’aile de l’horizon,
j’attends
le
calice de
nos amours si féminines !
Sophie Rivière
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