Seul dans le vent d’automne
Elles se balancent monotones,
Rouillant sous les ondées
Elles sont là abandonnées.
Ou sont passés les enfants
Qui jouaient en riant,
Disparu dans le temps de l’oubli
Sous un ciel devenu gris.
Le parc de jeux est déserté
C’est là une triste réalité
Les rires des gamins se sont tus
A tout jamais perdu.
Les manège tombent en ruines
Envahit par les racines,
Les toboggans ne glissent plus
Leurs temps est révolu.
Fini les parties de marelles
Pour les jeunes demoiselles,
Et les jeux de billes endiablés
Pour les garçons délurés.
Reste quelques bancs de bois
Ou s’asseyaient les mamans autrefois,
Surveillant leur progéniture
Contre toutes mauvaises aventures.
Assis sur une vielle balançoire
Et je ferme les yeux dans le soir,
J’imagine un temps d’avant
Tout entouré de cris d’enfants.
Il ne reste plus qu’un silence mortel
Ou personne ne répond à l’appel,
Tout se figent et hibernent
Et les portes du square se referment.
W.L.
18/08/2016