J’aime la principauté du Soleil
J’aime l’astre de beauté des bocages
quand se lèvent les huniers de l’aurore,
la principauté du Soleil
qui s’attarde dessus la cathédrale des forêts,
quand se lèvent les huniers de l’aurore,
la principauté du Soleil
qui s’attarde dessus la cathédrale des forêts,
les violettes connaissent la langueur de tes paupières
à l’approche de l’été,
ton regard contient encore des étoiles,
tandis que les roseaux frissonnent dans la pâleur des sentiers.
à l’approche de l’été,
ton regard contient encore des étoiles,
tandis que les roseaux frissonnent dans la pâleur des sentiers.
Ô ma Douce, mon hirondelle,
écoute les lais que j’ai composés pour toi voilà peu,
et que je te distille à tout instant,
car tu harmonie et Lumière,
écoute les lais que j’ai composés pour toi voilà peu,
et que je te distille à tout instant,
car tu harmonie et Lumière,
depuis qu’un jour d’hiver, tes doigts et tes lèvres
ont exploré le continent de ma chair,
la douceur de ma poitrine pigeonnante, arrogante et lourde,
et les armoiries de ma toison-corolle
ont exploré le continent de ma chair,
la douceur de ma poitrine pigeonnante, arrogante et lourde,
et les armoiries de ma toison-corolle
où tu aimes t’attarder dès que monte
en toi la Grâce du Désir.
Ma robe de lin pend creux de mes reins,
ô ma Madone, ma Sirène,
en toi la Grâce du Désir.
Ma robe de lin pend creux de mes reins,
ô ma Madone, ma Sirène,
toi qui es mon lys ceignant mon front de douceur,
mes escarpins scandent aujourd’hui
les strophes de ma marche,
je reviens vers Toi après un séjour à Paris
mes escarpins scandent aujourd’hui
les strophes de ma marche,
je reviens vers Toi après un séjour à Paris
en l’île de la Cité pour mon travail.
Dès mon arrivée en notre borde,
possède-moi, emmène-moi sur l’autel de mes émois,
fais-moi gémir, et prêtresse de Sappho,
Dès mon arrivée en notre borde,
possède-moi, emmène-moi sur l’autel de mes émois,
fais-moi gémir, et prêtresse de Sappho,
saisis les pointes de mes mamelons,
suçote l’encens de mon clitoris,
bénis ma rivière d’amour,
je me cambrerai, éperdue d’extase,
suçote l’encens de mon clitoris,
bénis ma rivière d’amour,
je me cambrerai, éperdue d’extase,
je gémirai ton nom de baptême, et tu vendangeras
le miel de mes blanches noces, puis nous nous endormirons,
entrelacées, bercées par
l’hymne de nos amours si pures, et si belles !
le miel de mes blanches noces, puis nous nous endormirons,
entrelacées, bercées par
l’hymne de nos amours si pures, et si belles !
Sophie Rivière