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J'ai vu passer ......

lilasys

Maître Poète
#1
J'ai vu passer......

J'ai vu passer les aurores
De ces matins du monde
Où cette haine immonde
A fait couler leurs ors
J'ai vu de l'innocence
Passer la vérité
Et des hommes insensés
La réduire au silence
J'ai vu la transparence
D'une âme pure et belle
Servir d’escarcelle
Au vices d'un curé


J'ai vu passer le jour
Il emportait l'amour
Puis j'ai vu passer le soir
Qui muselait l'espoir
J'ai entendu une chanson
Puis le son du canon
Et j'ai vu passer Avril
Sous le tir des fusils
J'ai vu passer un nuage
Entre les barreaux d'une cage
J'ai même vu passer un dieu
Entre les flots et le ciel bleu….


J'ai vu passer des dizaines de gens sans foi
Qui venaient prier aux pieds d'autels bénis
J'ai vu passer des centaines de croyants riant
Devant les cadavres de leurs frères maudits
J'ai vu passer un Christ sur une croix en or
Pour la bénédiction d'une propriété indue
Porté par des enfants qui respiraient la mort
Traînant derrière eux une enfance perdue
J'ai vu passer la Dame avec sa grande faulx
Elle m'a dit : Alors, Madame un peu de repos ?
J'ai répondu : Et vous ? Vous n'arrêtez jamais ?
Elle me regarde et rit : Si fait ! Quand je serais fatiguée...


Puis, un jour tout à fait ordinaire
J'ai vu passer une prière
Qu'accompagnait un flot de larmes
J'ai vu passer ce drame
Que découvrait un deuil
J'y ai jeté un oeil
Et j'ai entendu un serment
Sur le passage d'un enfant
J'ai alors vu passer la foi
Les credo, les dogmes, tout un charroi
J'ai même vu passer la mort
Peignant en noir le décor


Je t'ai vu passer, toi, dans ton blanc habit de bonheur
Je me souviens de ce jour avec orgueil
Le jour où je t'ai donné ce coeur
Que j'enterre aujourd'hui dans ce cercueil


LILASYS/HAMILCAR


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Dernière édition:

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#3
J'ai du penser.

J'ai du penser tes aurores
De tes malins en ronde
Dans cette laine si blonde
M’a fait douter bien fort
J'ai du de l'insolence
Dépasser l’austérité
Des femmes les encenser
En déduire toute ma chance
J'ai du l’effervescence
A ton âme pure et belle
Me servir de balancelle
Au service de ma curée

J'ai du lasser le jour
Quand m emportait l'humour
Puis j'ai du lasser le soir
Qui amusait tous les chats noirs
J'ai détendu tes saisons
Contre les cons du canon
Et j'ai du lasser de babilles
Sans l’esprits des bastilles
J'ai du lasser les nus sages
Sans les barreaux d'une plage
J'ai même du lasser les vieux
Entre ses mots pour un ciel plus bleu


J'ai du lasser des centaines de gens sans loi
Qui devaient primer leurs pieds d'hôtes d’anis
J'ai du lasser des dizaines d’incroyants priant
Dans le havre que ton frère prédit
J'ai du lasser tes cris en thème pour un choix en or
Pour la détection de ta propriété perdue
Déportée pour tes enfants qui s’estimaient plus forts
Etrennant pour eux des défenses éperdues
J'ai du lasser les dames avec leur air faux
Elle a rit dés que monsieur prenait un peu de repos
Et j’ai pondu : Hé ! Toi ! ? Tu ne t’apprêtes jamais ?
Elle me garde et sourit : Oui, mais ! Quand je serais distinguée

Puis, un soir sortant de l’ ordinaire
J'ai du lasser ta bannière
Qui comparait mon flot de lames
J'ai du lasser cette dame
En découvrant mon fauteuil
Tout en restant sur le seuil
Et j'ai détendu en fervent
Les ravages sur tes enfants
J'ai alors du lasser la loi
Celle des hommes en désarroi
J'ai même du lasser l’effort
En copiant de blanc ton décor

Je t'ai vu lasser, toi, dans tes noirs habits de malheur
Je me rappelle de tes nuits, de tes feuilles
Le soir où je t'ai surnommé ma sœur

Que je me terre aujourd'hui comme un écureuil
 

lilasys

Maître Poète
#5
J'ai du penser.

J'ai du penser tes aurores
De tes malins en ronde
Dans cette laine si blonde
M’a fait douter bien fort
J'ai du de l'insolence
Dépasser l’austérité
Des femmes les encenser
En déduire toute ma chance
J'ai du l’effervescence
A ton âme pure et belle
Me servir de balancelle
Au service de ma curée


J'ai du lasser le jour
Quand m emportait l'humour
Puis j'ai du lasser le soir
Qui amusait tous les chats noirs
J'ai détendu tes saisons
Contre les cons du canon
Et j'ai du lasser de babilles
Sans l’esprits des bastilles
J'ai du lasser les nus sages
Sans les barreaux d'une plage
J'ai même du lasser les vieux
Entre ses mots pour un ciel plus bleu



J'ai du lasser des centaines de gens sans loi
Qui devaient primer leurs pieds d'hôtes d’anis
J'ai du lasser des dizaines d’incroyants priant
Dans le havre que ton frère prédit
J'ai du lasser tes cris en thème pour un choix en or
Pour la détection de ta propriété perdue
Déportée pour tes enfants qui s’estimaient plus forts
Etrennant pour eux des défenses éperdues
J'ai du lasser les dames avec leur air faux
Elle a rit dés que monsieur prenait un peu de repos
Et j’ai pondu : Hé ! Toi ! ? Tu ne t’apprêtes jamais ?
Elle me garde et sourit : Oui, mais ! Quand je serais distinguée


Puis, un soir sortant de l’ ordinaire
J'ai du lasser ta bannière
Qui comparait mon flot de lames
J'ai du lasser cette dame
En découvrant mon fauteuil
Tout en restant sur le seuil
Et j'ai détendu en fervent
Les ravages sur tes enfants
J'ai alors du lasser la loi
Celle des hommes en désarroi
J'ai même du lasser l’effort
En copiant de blanc ton décor


Je t'ai vu lasser, toi, dans tes noirs habits de malheur
Je me rappelle de tes nuits, de tes feuilles
Le soir où je t'ai surnommé ma sœur

Que je me terre aujourd'hui comme un écureuil
Merci Luron de tes mots patapons ......Tu m'en fais des belles pastiches .....J'adore celle ci .....Elle est mon contraire tout en étant la vérité ......Bisous à vous deux
 
#6
Qu'il me tienne le chagrin d'un matin sans soleil. Je regarde tes yeux et cela me suffit. Car ayant bu les astres de la nuit, ils sont tout l'univers. Cela est un bien grand mot de lire tes yeux. Quel batelier pourrait mener ma barque dessus sans s'y perdre. Laissons à d'autre le droit d'espérer quand déjà nous avons ce bonheur. Sur ces abimes insondables j'ai vécu l'expression de ton cœur qui épele le soleil. Ce wagon de lettres est un baiser d'éternité et ma feuille est trop petite pour les recevoir. C'est à l'intérieur de mon cœur que je range les lettres qui tombent de tes yeux. Chacune est un astres ou un papillon, qu'importe d'ailleurs je n'y vois que ton parfum. Des poèmes, j'en ai écrit, j'en ai pleurer, j'en ai ri, j'en ai rêvé. Mais tes yeux sont bien plus beaux que n'importe poème. Ils ont l'espérance d'un nocturne de Chopin, d'un air de Mozart et le silence du ciel. Que seraient d'ailleurs en fait les cieux s'ils n'avaient tes yeux pour aller danser le soir. Et moi quaurais-je à écrire ?
Alors laisse moi encore vivre l'alphabet de ton regard comme si demain ne devait jamais revenir et pleure autant de soleil sur ma feuille. J'essaierai, je te le promet de faire de tes larmes un poème qui sera éternel...