J’ai tant besoin de ton corps
Je suis seule aujourd’hui,
ma Douce, mon amante,
en notre borde,
car tu es partie à la Ville
pour quelques démarches,
et depuis lors
j’ai tant besoin de ton corps,
de la brûlure de feu
de ta langue sur mes seins, et les roses de mon sexe.
Je tourne, je vire dessus ma couche,
je t’invoque,
je revois l’ode ta splendeur
quand tu hurles ta joie
d’être Femme entre mes bras,
les heures passent,
la sueur coule sur mon front.
N’y tenant plus, je me lève pour saisir
la plus belle création de la Chrétienté,
je nomme ici le godemichet si beau et si pur,
je le mouille avec ma salive,
et je l’enfonce lentement
dedans l’antre de mon vagin
jusqu’à la grotte de ma matrice,
je recommence mon opération à maintes reprises,
je gémis, je crie, je hurle, je geins,
le plaisir monte en moi inlassablement,
je m’appuie sur mes talons,
soudain l’ode de feu de ma cyprine jaillit,
je la récolte et je la bois en ton honneur,
ô mon Impératrice de Grâce.
Demain, à ton retour,
je te posséderai sans mot dire,
et j’emmènerai sur les rivages de la Félicité !
Sophie Rivière
Je suis seule aujourd’hui,
ma Douce, mon amante,
en notre borde,
car tu es partie à la Ville
pour quelques démarches,
et depuis lors
j’ai tant besoin de ton corps,
de la brûlure de feu
de ta langue sur mes seins, et les roses de mon sexe.
Je tourne, je vire dessus ma couche,
je t’invoque,
je revois l’ode ta splendeur
quand tu hurles ta joie
d’être Femme entre mes bras,
les heures passent,
la sueur coule sur mon front.
N’y tenant plus, je me lève pour saisir
la plus belle création de la Chrétienté,
je nomme ici le godemichet si beau et si pur,
je le mouille avec ma salive,
et je l’enfonce lentement
dedans l’antre de mon vagin
jusqu’à la grotte de ma matrice,
je recommence mon opération à maintes reprises,
je gémis, je crie, je hurle, je geins,
le plaisir monte en moi inlassablement,
je m’appuie sur mes talons,
soudain l’ode de feu de ma cyprine jaillit,
je la récolte et je la bois en ton honneur,
ô mon Impératrice de Grâce.
Demain, à ton retour,
je te posséderai sans mot dire,
et j’emmènerai sur les rivages de la Félicité !
Sophie Rivière