J’ai porté sur ton front des sonnets de volupté
Le Loir reflète
en son miroir d’azur,
sous le dais du printemps,
l’hymne de nos amours
si belles et si féminines,
ô mon amante,
au loin,
les arbres s’adossent
aux cathédrales des cieux,
nos robes de taffetas
voltigent
aux rires du vent.
Cette nuit
je t’ai murmuré
des odes de langueur,
ô ma Douce,
j’ai porté sur ton front
et ta bouche
des sonnets de volupté,
mes doigts ont découvert
les tertres de tes seins,
les aveux d’amour de ton pertuis,
et depuis lors, tu es devenue mienne,
mon Epousée.
A notre retour, en ma borde,
pour
preuve de notre amour,
tu inscriras,
en
lettres de cyprine,
à même notre couche,
le péan de notre passion,
et la Jouissance sans fin du sexe lesbien !
Sophie Rivière
Le Loir reflète
en son miroir d’azur,
sous le dais du printemps,
l’hymne de nos amours
si belles et si féminines,
ô mon amante,
au loin,
les arbres s’adossent
aux cathédrales des cieux,
nos robes de taffetas
voltigent
aux rires du vent.
Cette nuit
je t’ai murmuré
des odes de langueur,
ô ma Douce,
j’ai porté sur ton front
et ta bouche
des sonnets de volupté,
mes doigts ont découvert
les tertres de tes seins,
les aveux d’amour de ton pertuis,
et depuis lors, tu es devenue mienne,
mon Epousée.
A notre retour, en ma borde,
pour
preuve de notre amour,
tu inscriras,
en
lettres de cyprine,
à même notre couche,
le péan de notre passion,
et la Jouissance sans fin du sexe lesbien !
Sophie Rivière