J'ai le syndrome de la page blanche
J'ai beau me retrousser les manches
Je m'accroche aux minces branches
Mon imagination reste étanche
J'ai eu une inspiration sur Arromanches
Dans mon cerveau ça se déclenche
Et soudain mes mots ne sont plus avalanche
J'attends les mains sur les hanches
Que coulent les rimes comme La Romanche
Coincées entre les palplanches
Impossible de soulever la clenche
Rien ne sort de mon museau de tanche
J'aurai voulu vous faire découvrir Avranches
Ecrire sur nos amis les rosbeefs d'outre Manche
Je me crève le cul du Lundi au Dimanche
Mais mon ciboulot reste embué, il calanche