J'ai! J'ai! J'ai (redif pour maurice )

[lilasys]

J'ai!! J'ai!! J'ai!!

J'ai déchiré des corps qui ont apaisé mon appétit
J'ai bu leur sang au nom de tous les seigneurs
J'ai brisé leurs os pour qu'ils ne soient rassis
J'ai pris leur âme pour vénérer les satanés feux

J'ai savouré cette chair humaine comme une bestiale
J'ai souri de leurs sanglots, de leurs regards fanés
J'ai joui sur leur corps comme un pur animal
J'ai gagné cette coupe qui aujourd'hui m'a couronnée

J'ai rien lavé au ruisseau des peines
J'ai ri au nez de tous ces gens en deuil
J'ai fait une prière enduite de pure haine
J'ai fait construire à ces êtres leur cercueil

J'ai déclamé un discours dans la paroisse des peureux
J'ai même fait pleurer tous ces morts vivants
J'ai craché sur la croix de ces sacrés cœurs heureux
J'ai croisé le fer avec Dieu envers mon devoir de Satan

J'ai encore beaucoup de choses non accomplies à faire
J'ai peu d'heures et j'ai plus du tout d'amour
J'ai construit ce qui peut un jour satisfaire
Ceux qui dans ce texte se reconnaîtront au lever du jour !!!

LILASYS



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[Vega46]

J’ai lu !...c’est une explosion, un big bang de révolte, une flèche qui vise et touche plusieurs cibles à la fois un poème dur à lire et à écrire sûrement !.

Une forte colère à la Rimbaud qui lui aussi a fustigé Dieu, le christ a dénoncé leur indifférence leur passivité face au mal à la souffrance humaine !.

Le bonheur est t’il un mythe comme le dit Flaubert l’amour aussi je ne le crois pas même si tout le laisse penser et le prouve parfois !.

Les forces du mal existent sur terre il ne faudrait pas qu’elles finissent par occulter totalement celles de l’amour qui nous animent et nous permettent de ne pas perdre pied dans le tumultueux tourbillon de la vie.

Bisous

 

[Cortisone]

Belle révolte que j'ai appréciée
Merci lola pour ce partage
Bises
Gaby

 

[luron1er]

Je suis !

Je suis, je chéris ton corps qui déniaise mes esprits,
Je suis lu, de lueur sans fond, de tout l’électeur,
Je suis casé, sans eau, mais je suis tout transi,
Je suis épris d’une dame pour déjouer ses enjeux,
Je suis estimé de cette chaîne lunaire comme virginal,
Je suis soumis en mon sang, oh, de mon œil abîmé,
Je suis puni à mon corps défendant, de l’impur canal,
Je suis perdu dans cette course qui hier m’a consacrée,
Je suis délavé comme un lys, du seau de mes veines,
Je suis vanné comme l’automne et les feuilles,
Je suis l’oraison déduite en sentence de laine,
Je suis acclamé en dix cours sur la paroi de tes cheveux,
Je suis même souriant aux renforts délirants,
Je suis caché par le choix consacré au vainqueur malheureux,
Je suis odieux en l’enfer de Satan pour son savoir d’antan,
Je suis toujours un petit rien, le p’tit con qui plie et s’affaire,
Je suis lent mais j’ai toujours beaucoup d’humour,
Je suis élevé pour tous les soirs te satisfaire,
Deux qui sans leur sexe, ne connaîtront l’aube d’alentour.​

 

[Cortisone]

Toujours le commentaire pour rire et en vers qui plus est. Bravo