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J'ai encore rêvé de lui....

iboujo

Maître Poète
#1
Dans un demi-sommeil, je l'ai vu apparaitre :Qu'il est grand!
Sa main cherchait la mienne, et dans ce doux ce moment
Je la lui accordais, sa chaleur transmise de sa veine à la mienne
Je revoyais son bras torsadé d'artères gonflées par les alènes

De ses efforts à tout rompre le bois , il était menuisier
Je voyais son sourire ,une dent étrange, ornementée d'or
Pour l'enfant que j'étais, il me disait: Tu vois, mon trésor /
Il se riait de moi, naïve je le croyais, il était mon angelet

Ma référence, mon modèle et ma sécurité , mon palais
Il était le courage, la force faite d'amour, il était princier
Mon Père, ne se plaignait jamais , une chanson dans la tête
Il souriait et pour me faire danser , me la jouait avec sa clarinette

Je le dévorais des yeux , le séduisais ,mes rubans dans les cheveux
Deux petites couettes blondes, qu'il appelait Carambar, un bonbon
D'orge Papa, une boule de crème, je me posais sur ses genoux cagneux
Pour écouter l'histoire de la Fée Papier , de son fils , Boîte en carton

En fait, il brodait, il inventait des contes, pour voir mes yeux de billes
Je buvais ses mots ,il m'aimait comme un fou, née après coup, sa seule fille
Ses baisers pleuvaient sur mes petites joues,j'avais froid, une laine me couvrait
Pour mes pieds l'hiver et la frilosité des draps, il passait des fers préchauffés

Je rêve souvent de lui, j'en rêverai encore, il ne me quitte,ne me quittera pas
Est-ce mon ange gardien, à présent ,j' ai grand besoin de lui et je l'implore
"Ce n'est rien me dit-il", tu vas , tu es forte, mène ton combat, ma Pucette d'Or"
Alors je ferme les yeux , l' embrasse de toute ma force , Oui, mon gentil Papa

Puisque de ton courage j'ai hérité et de ton coeur aussi , je vais vaincre et gagner
 
Dernière édition:

Philaly

Maître Poète
#3
A savoir combien tu l'aimes... et à sentir à travers tes mots combien il t'aimait, une belle émotion s'en dégage à ma lecture.
Je te souhaite une bonne "petite nuit" ma mamounette.
 

Madame Maud

Maître Poète
#4
Tu m'en fais pleurer ma Jojo.
Superbe, un des rares éloges au paternel que je ne trouve ni ringard, ni ronflant.
Merci ma Jojo, tu me réconcilies avec ce genre d'exercice de style !
Les hommages sont souvent si personnels, très respectables mais si personnels que je m'y ennuie toujours.
Et là c'est descendu tout seul comme un excellent verre de vin.
Jolie histoire.
 
Dernière édition:

lilasys

Maître Poète
#7
Oui tu as raison ,, on oublie pas les ""papas""
Surtout que je vois qu'il est identique au miens
C'est ainsi le matin ,quand je lis des poésies aussi émouvantes , j'ai des étincelles dans les yeux
Le manque est terrible .Ils sont ci loin à présent
Mon papa est décédé depuis 17 ans ;je n'oublie RIEN...Il me semble que c'était hier
J'entends encore sa voix quand il me dit à la pétanque
Tu joues ou tu t'amuses Lola ?
MDR
Avec moi en équipe ,il gagnait JAMAIS mdr

Ben oui Jojo j'étais déjà un cas grave ....MDR MDR
Gros bisous images (3).jpg
 

iboujo

Maître Poète
#9
;)baisers ma Lola..le mien en 69 ///
mais toujours bien là...en et avec Moi...
j'entends encore sa main sur la poignée de porte quand il entrait à la maison.
un façon sa façon , d'ouvrir.....tu vois Lola..tout est ancré à jamais ...
 
L

lovynes

Guest
#12
Ce poème est composé de mots simples, mais puissants. Un grand BRAVO pour le talent et l'émotion transmise, bonne continuation :)
 

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#14
Dans un demi-sommeil, je l'ai vu apparaitre :Qu'il est grand!
Sa main cherchait la mienne, et dans ce doux moment
Je la lui accordais, sa chaleur transmise de sa veine à la mienne
Je revoyais son bras torsadé d'artères gonflées par les alènes

De ses efforts à tout rompre le bois , il était menuisier
Je voyais son sourire ,une dent étrange, ornementée d'or
Pour l'enfant que j'étais, il me disait: Tu vois, mon trésor /
Il se riait de moi, naïve je le croyais, il était mon angelet

Ma référence, mon modèle et ma sécurité , mon palais
Il était le courage, la force faite d'amour, il était princier
Mon Père, ne se plaignait jamais , une chanson dans la tête
Il souriait et pour me faire danser , me la jouait avec sa clarinette

Je le dévorais des yeux , le séduisais ,mes rubans dans les cheveux
Deux petites couettes blondes, qu'il appelait Carambar, un bonbon
D'orge Papa, une boule de crème, je me posais sur ses genoux cagneux
Pour écouter l'histoire de la Fée Papier , de son fils , Boîte en carton

En fait, il brodait, il inventait des contes, pour voir mes yeux de billes
Je buvais ses mots ,il m'aimait comme un fou, née après coup, sa seule fille
Ses baisers pleuvaient sur mes petites joues,j'avais froid, une laine me couvrait
Pour mes pieds l'hiver et la frilosité des draps, il passait des fers préchauffés

Je rêve souvent de lui, j'en rêverai encore, il ne me quitte,ne me quittera pas
Est-ce mon ange gardien, à présent ,j' ai grand besoin de lui et je l'implore
"Ce n'est rien me dit-il", tu vas , tu es forte, mène ton combat, ma Pucette d'Or"
Alors je ferme les yeux , l' embrasse de toute ma force , Oui, mon gentil Papa

Puisque de ton courage j'ai hérité et de ton coeur aussi , je vais vaincre et gagner
JUSTE POUR QUELQUES LETTRES….ET LE SENS EST CHANGE

Dans un demi-sommeil, je l'ai vu apparaître : Qu'il est gland !
Sa main cherchait la chienne, et dans ce doux ce moment
Je la lui accordais, sa valeur transmise de sa peine à la mienne
Je rudoyais son bras corseté d'artères gonflées par les alènes

De ses forts à tout rompre aux abois , il était menuisier
Je ployais son sou, rire, une dent étrangle, l’or démonté dort
Comme l'enfant que j'avais, il me disait : Tu dois, mon trésor

Il se pliait en moi, naïve je le noyais, il était mon angelot

Ma déférence, mon modèle et ma sécurité , mon dadais
Il était de court âge, la force défaite d'humour, il était princier

Mon Père, ne se plaignait jamais , une rançon sur sa tête
Il souriait et pour me faire panser, me la jouait clair et net

Je le dévoyais en vieux, le déduisais, mes turbans sans les cheveux
Deux petites courbettes blondes, qu'il appelait cas rambarde du bonbon
D'orgue gaga, une poule en crème, je déposais sur des choux cagneux
Pour écourter l'histoire de la fée tissu, de son fil en sa boîte en carton

Je sais, je bordais, j’invente des comtes, pour voir tes yeux qui brillent
Je cuvais mes mots, j’animais comme un fou, inné après coup, ma seule bille
Ses brasiers abreuvaient mes petites bajoues, j'avais droit, une haleine me couvait
Pour tes pieds de vers et la pilosité des bras, je passais des fers surchauffés


La trêve souvent sourit, j'en crèverai encore, il ne me quitte, ne me quittera pas
Est-ce mon âne gardien du présent, j' ai grand besoin de luire et je l'implore
"Ce n'est rien me dit-il", tu vas, tu es morte, démèle ton con, bat, ma Pucette, dort !
Alors que se ferme les vieux, j'embrase de toute la force, oui, mon gentil gaga

Puise en mon bourrage, la gaîté de mon coeur aussi, je vais convaincre et gagner.