Jadis
Jadis quand les maisons n’avaient pas le confort
Dont nous pouvons jouir dès lors à profusion,
L’humain se contentait simplement de son sort
Et poursuivait sa vie avec abnégation.
Jadis les gens parlaient, ils s’entraidaient entre eux
Car la vie était rude et poussait à l’entraide,
A présent chacun reste en son coin, silencieux,
Et pour le malheureux plus personne ne plaide.
Que nous a apporté la modernisation
Sinon l’abaissement de notre état d’esprit ?
Ce qui m’incite à dire avec affirmation :
"Notre âme s’est perdue pour un petit profit."
Cendrieux, le 24 mars 2007