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J’ai eu un TIC ou un TOC ?

Polymnie2

Maître Poète
#1
J’ai eu un TIC ou un TOC ?

Ce dernier très proche dans sa forme du premier !

Je pense au poème de Fée de blé

Je pense que c’était à la rentrée de la sixième,
Je ne me souviens exactement la période !
J’avais des tremblements de la tête
Avec désirs de les réveiller intérieurement,
Mais avec un petit mouvement de la face
De droite à gauche !

Je ne me rappelle pas
Que mes parents m’aient fait des remarques à ce sujet !
Mais un de mes frères de dix ans de plus que moi
Est intervenu une fois !

C’était un jeudi soir, je mettais le couvert,
La pille d’assiettes dans les mains,
le temps de les poser sur la table, j’entends
mon frère rentrant du travail, retirant ses gants :
me dire : « Encore tu fais ça », et une gifle à me retourner la tête
me sort des cris en pleurs sonores, moi la silencieuse !

Ma mère à la cuisine réagit :
Mais qu’est-ce que tu as et je lui raconte,
Elle est intervenue auprès de mon frère
Lui rappelant : Ton père et moi sommes là, tu n’as pas
A corriger à notre place !

Je ne sais si le tic s’est prolongé ou non
Mais je l’avais complètement oublié !!!
Il a fallu les années 1967 ou 1968,
A l’heure où mon petit frère, un an et demi de moins que moi,
Se séparait de sa femme, et d'un enfant de 6 ans !!!!

Nous nous sommes rapprochés tous les frères
Et sœurs pique niquant chez eux, un dimanche
Pour les rapprocher sans le montrer !

Je me souviens qu’avant de quitter ce foyer,
Mon mari s’est éloigné hurlant sa douleur car le couple
Avec nous était très lié, en sorties et vacances partagées !
J’ai dit à mon mari : Ne flanche pas ! ne flanche pas !

Mon tic est revenu ! toujours le même,
C’est là que s’est réveillé en moi, le premier !
Seulement j’étais très ennuyée, je n’ai rien dit,
Masquant au maximum les nerfs que je tendais
Sans que le mouvement de la tête se déclare
Car je travaillais !

Un épuisement que je surmontais
Et qui s’effaçait dès que je me couchais !
Un bien être impossible à décrire !
Mais dès que le jour se levait, tout recommençait !

Comment est-il reparti ? je ne sais !
Mais je me sens fragile à ce rappel
Est-ce pour cela que je me calme sans arrêt
Pour supporter les énervements actuels
Comme tous ceux qui sont naturels !

Quant à ceux de la famille, l’entourage, je me force à rester
Calme à tout faire au ralenti
Pour adoucir le climat environnant !!!
Ceci a toujours été ma politique depuis toute petite !

Polymnie2, ce 21 octobre 2018
 

Cortisone

Maître Poète
#2
J’ai eu un TIC ou un TOC ?

Ce dernier très proche dans sa forme du premier !

Je pense au poème de Fée de blé

Je pense que c’était à la rentrée de la sixième,
Je ne me souviens exactement la période !
J’avais des tremblements de la tête
Avec désirs de les réveiller intérieurement,
Mais avec un petit mouvement de la face
De droite à gauche !

Je ne me rappelle pas
Que mes parents m’aient fait des remarques à ce sujet !
Mais un de mes frères de dix ans de plus que moi
Est intervenu une fois !

C’était un jeudi soir, je mettais le couvert,
La pille d’assiettes dans les mains,
le temps de les poser sur la table, j’entends
mon frère rentrant du travail, retirant ses gants :
me dire : « Encore tu fais ça », et une gifle à me retourner la tête
me sort des cris en pleurs sonores, moi la silencieuse !

Ma mère à la cuisine réagit :
Mais qu’est-ce que tu as et je lui raconte,
Elle est intervenue auprès de mon frère
Lui rappelant : Ton père et moi sommes là, tu n’as pas
A corriger à notre place !

Je ne sais si le tic s’est prolongé ou non
Mais je l’avais complètement oublié !!!
Il a fallu les années 1967 ou 1968,
A l’heure où mon petit frère, un an et demi de moins que moi,
Se séparait de sa femme, et d'un enfant de 6 ans !!!!

Nous nous sommes rapprochés tous les frères
Et sœurs pique niquant chez eux, un dimanche
Pour les rapprocher sans le montrer !

Je me souviens qu’avant de quitter ce foyer,
Mon mari s’est éloigné hurlant sa douleur car le couple
Avec nous était très lié, en sorties et vacances partagées !
J’ai dit à mon mari : Ne flanche pas ! ne flanche pas !

Mon tic est revenu ! toujours le même,
C’est là que s’est réveillé en moi, le premier !
Seulement j’étais très ennuyée, je n’ai rien dit,
Masquant au maximum les nerfs que je tendais
Sans que le mouvement de la tête se déclare
Car je travaillais !

Un épuisement que je surmontais
Et qui s’effaçait dès que je me couchais !
Un bien être impossible à décrire !
Mais dès que le jour se levait, tout recommençait !

Comment est-il reparti ? je ne sais !
Mais je me sens fragile à ce rappel
Est-ce pour cela que je me calme sans arrêt
Pour supporter les énervements actuels
Comme tous ceux qui sont naturels !

Quant à ceux de la famille, l’entourage, je me force à rester
Calme à tout faire au ralenti
Pour adoucir le climat environnant !!!
Ceci a toujours été ma politique depuis toute petite !

Polymnie2, ce 21 octobre 2018
J'ai apprécié ma lecture mais ne peux juger n'ayant jamais eu ni frère ni soeur.
Amicalement
Bises
Gaby
 

Perceval

Maître Poète
#4
Les aléas de la vie surtout les plus dramatiques perturbent notre équilibre !
Tu le dis bien dans ton poème !
Un tic ou un tac ou même un toc est le résultat d'une lésion émotionnelle ! je connais ca moi aussi !
Amitiés, bises
Marc