Irrigue-moi du soleil de ta douceur
La mousseline des nuages s’effeuille,
les cendres de nuit s’enfuient au loin
dans l’infini des horizons,
les roses éclosent aux versets de ta lumière.
les cendres de nuit s’enfuient au loin
dans l’infini des horizons,
les roses éclosent aux versets de ta lumière.
Les étangs, les lacs, et les bocages du Maine
brasillent de poussière d’or
à l’évocation de ton nom de baptême,
irrigue-moi encore du soleil de ta douceur,
brasillent de poussière d’or
à l’évocation de ton nom de baptême,
irrigue-moi encore du soleil de ta douceur,
ô ma Muse, ma Princesse de délicatesse.
Vois, l’océan de mon Amour danse et t’effleure,
les sentes s’ouvrent à la scansion de mes escarpins
dès que j’erre,
Vois, l’océan de mon Amour danse et t’effleure,
les sentes s’ouvrent à la scansion de mes escarpins
dès que j’erre,
en micro-robe de soie blanche,
sous le tulle immaculé de ta Splendeur,
parmi les ciels d’azur,
et le palimpseste des ruisseaux.
sous le tulle immaculé de ta Splendeur,
parmi les ciels d’azur,
et le palimpseste des ruisseaux.
Je te poétise sans cesse à flanc de félicité
sur les lèvres des fontaines, au zénith des nuées,
face aux chants des oiselles
qui m’ensorcellent et te révèrent.
sur les lèvres des fontaines, au zénith des nuées,
face aux chants des oiselles
qui m’ensorcellent et te révèrent.
Laisse-moi t’offrir l’éternité de mon Amour,
moi qui ne fais plus vœu de silence
depuis que tu m’as fait découvrir
la magnificence de ma féminité, et les sanglots de mes ruts.
moi qui ne fais plus vœu de silence
depuis que tu m’as fait découvrir
la magnificence de ma féminité, et les sanglots de mes ruts.
Les saisons passent, et trépassent,
mais je suis plus belle et plus jeune de jour en jour,
je n’ai pour patrie que le duché de tes aisselles,
et l’urne de tes hanches.
mais je suis plus belle et plus jeune de jour en jour,
je n’ai pour patrie que le duché de tes aisselles,
et l’urne de tes hanches.
Sème
à même l’astre de mes seins pigeonnants
la sève de mon désir,
appareille sur le timon de mon clitoris
à même l’astre de mes seins pigeonnants
la sève de mon désir,
appareille sur le timon de mon clitoris
qui n’attend que la voile assoiffée de tes paumes,
et
baptise
le cristal de ma clarté !
et
baptise
le cristal de ma clarté !
Sophie Rivière