C’est l’heure
Je prends tout mon temps
L’école, est un poids lourd
J’y ’ai toujours un air de trop
Je m’habille, pour cacher
Les griffures des mots
Je mets double couche
Pour absorber les coups
De l’humiliation
quotidienne
Il est temps de partir
Vers l’arène de combat
Où je ne remporte jamais
La palme d’or
Pourtant, des films
J’en fais, dans ma tête
Je suis un scénariste
Plus qu’inventif
Chaque jour, je m’efface
Redoutant le venin, celui
De mes assaillants,
Qui sans cesse,
Se moquent
de mon apparat
La cloche a sonné
C’est l’heure du retour,
Des maux d’estomac
De ma gorge qui se bloque
De mes poings fermés
Je claque la porte
Je m’enferme dans ma chambre
À double tours c’est plus certain
Ce serait mieux un cachot
Pour sécurité maximale
C’est l’heure de dormir
Je prends tout mon temps
Je ne fait que penser
Le sommeil me fuit
Je soigne mes blessures
Du peu d’honneur restant
J’en ai plus qu’assez
De traîner la patte
J’ai toujours un air de trop.
Je prends tout mon temps
L’école, est un poids lourd
J’y ’ai toujours un air de trop
Je m’habille, pour cacher
Les griffures des mots
Je mets double couche
Pour absorber les coups
De l’humiliation
quotidienne
Il est temps de partir
Vers l’arène de combat
Où je ne remporte jamais
La palme d’or
Pourtant, des films
J’en fais, dans ma tête
Je suis un scénariste
Plus qu’inventif
Chaque jour, je m’efface
Redoutant le venin, celui
De mes assaillants,
Qui sans cesse,
Se moquent
de mon apparat
La cloche a sonné
C’est l’heure du retour,
Des maux d’estomac
De ma gorge qui se bloque
De mes poings fermés
Je claque la porte
Je m’enferme dans ma chambre
À double tours c’est plus certain
Ce serait mieux un cachot
Pour sécurité maximale
C’est l’heure de dormir
Je prends tout mon temps
Je ne fait que penser
Le sommeil me fuit
Je soigne mes blessures
Du peu d’honneur restant
J’en ai plus qu’assez
De traîner la patte
J’ai toujours un air de trop.