Inspiration.
Je suis assis là, sur ce foutu fauteuil,
qui s'affaisse sous le poids de mon orgueil.
La fenêtre de mon bureau est grande ouverte.
Une pluie virulente arrose le toit de mon garage
fait de tuiles, par le temps devenues vertes.
J'enrage !
Devant moi l'écran plat de mon ordinateur
me présente la maudite page blanche de la douleur.
Dammed ! Je prie les dieux et les diables.
Comprenez, leur dis-je, je ne m'estime point si minable.
Inspiration, bon sang viens à moi, je t'attends !
Sourde à mon appel me feras tu languir aussi longtemps;
Ah ! maîtresse de mon émotion est-ce par déraison,
que tu me trahis ainsi en cette saison de floraison.
Dois-je donc prendre un verre de pastis,
afin que tu m'accompagnes comme un fils.
Dois-je donc me saouler et bousiller ma santé,
afin que tu reviennes me hanter en ce soir d'été,
par des mots déjantés pour mieux te chanter.
Oh ! Déesse de mes rêves,
diablesse de mes angoisses, je te hais.
Loïc ROUSSELOT
Je suis assis là, sur ce foutu fauteuil,
qui s'affaisse sous le poids de mon orgueil.
La fenêtre de mon bureau est grande ouverte.
Une pluie virulente arrose le toit de mon garage
fait de tuiles, par le temps devenues vertes.
J'enrage !
Devant moi l'écran plat de mon ordinateur
me présente la maudite page blanche de la douleur.
Dammed ! Je prie les dieux et les diables.
Comprenez, leur dis-je, je ne m'estime point si minable.
Inspiration, bon sang viens à moi, je t'attends !
Sourde à mon appel me feras tu languir aussi longtemps;
Ah ! maîtresse de mon émotion est-ce par déraison,
que tu me trahis ainsi en cette saison de floraison.
Dois-je donc prendre un verre de pastis,
afin que tu m'accompagnes comme un fils.
Dois-je donc me saouler et bousiller ma santé,
afin que tu reviennes me hanter en ce soir d'été,
par des mots déjantés pour mieux te chanter.
Oh ! Déesse de mes rêves,
diablesse de mes angoisses, je te hais.
Loïc ROUSSELOT