Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

Insomnie mon Amour ....

lilasys

Maître Poète
#1
Insomnie mon Amour ....

Elle pèse les mots, n'affiche aucune rancune
Sur les eaux troubles, elle ose le pas
Au fond de son coeur, une nausée bariole l'estomac
Cette peur singulière est dans mon sein une lacune

Quand jaillit le temps et cette merveilleuse fleur
L'image d'un ballet de maux sur parquet s’aligne
Comme un vent frais qui joue entre les lettres et les lignes
Ô Dieu que ce bonheur délicat peut adoucir la douleur

Le regard fixé au large, je dessine son allure
Tout est encore flou, esclave de sa volupté
Elle est mon sang, mon corps, mon péché
Entre les clous d'un passage piéton sans armure

Serais-je là près d'elle de ce doux berceau?
Les yeux d'une maman ne trompe la vie
Elle tait ses doutes, elle s'accroche à l'envie
Comme ces joncs bercés entre vent et eau

Baiser son front de mon empreinte indélébile
Comme un élixir protecteur contre tempête et froid
Ce petit ange sommeille, il est ma bonne foi
Ma fille, le portique se ferme, le jeu en vient juvénile

Le clair obscur tourmente et fouette le soleil
A travers cette flamme à la forme des nues
Se dessine une utopie nous laissant inconnues
Plus je me torture, ce jour mord mes sommeils ...

LILASYS

 

Cortisone

Maître Poète
#2
Insomnie mon Amour ....

Elle pèse les mots, n'affiche aucune rancune
Sur les eaux troubles, elle ose le pas
Au fond de son coeur, une nausée bariole l'estomac
Cette peur singulière est dans mon sein une lacune


Quand jaillit le temps et cette merveilleuse fleur
L'image d'un ballet de maux sur parquet s’aligne
Comme un vent frais qui joue entre les lettres et les lignes
Ô Dieu que ce bonheur délicat peut adoucir la douleur


Le regard fixé au large, je dessine son allure
Tout est encore flou, esclave de sa volupté
Elle est mon sang, mon corps, mon péché
Entre les clous d'un passage piéton sans armure


Serais-je là près d'elle de ce doux berceau?
Les yeux d'une maman ne trompe la vie
Elle tait ses doutes, elle s'accroche à l'envie
Comme ces joncs bercés entre vent et eau


Baiser son front de mon empreinte indélébile
Comme un élixir protecteur contre tempête et froid
Ce petit ange sommeille, il est ma bonne foi
Ma fille, le portique se ferme, le jeu en vient juvénile


Le clair obscur tourmente et fouette le soleil
A travers cette flamme à la forme des nues
Se dessine une utopie nous laissant inconnues
Plus je me torture, ce jour mord mes sommeils ...


LILASYS

Sur ce poème j'ai les mêmes ressentis que toi ; donc je te comprends très bien
Bises amicales
Gaby
 

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#6
Une somme nie mon humour. (D’après Insomnie mon Amour de Lilasys)

Je soupèse tes maux et ne me fiche de tes infortunes,
Comme un beau, je dédouble, je dépose sur ses pas,
Aux dons de ma sœur, auréolée de babioles pour appas,
Cette fleur régulière est pour son saint, sans rancune.

Quand faillit à l’instant de faire sourire son cœur,
Le sage d'une balle de mots, par son paquet souligne,
Comme un grand frais qui déjoue ses lettres et ses signes,
Ho ! Vieux ! Quel honneur délicat de racornir ses couleurs.

Mes égards fixés en marge, elle fascine mon galure,
Je suis encore tout fou et délave sans m’empêcher,
De changer le sens, son décor sans le gâcher,
Entre les cailloux d'une plage, la mer nous murmure.

Aurais-je la saveur qu’elle met en ce doux cerceau ?
Le vieux du moment détrompe ses envies,
Il sait sa route, il décroche à sa vie,
Comme un pont forcé souvent sur l’eau.

Baisser l’affront qu’emprunte son petit débile,
Comme un vizir pro vecteur du temps d’effroi,
Je change le vermeille pour accentuer ma voix,
Je file, le port ne renferme qu’un feu de bile.

Le noir qui dure fomente la chouette du miel,
Au travers de la femme, je déforme ses vues,
Je dessine une toupie tourbillonnant mes bévues,

Plus que la morsure, ce four tord mais sommeille.