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#1
Inconstance

Cette fois, c’est promis :
Les brunes c’est fini !
Je reviens aux yeux bleus
Et aux longs cheveux blonds.


La blondine que j’aime
Est à la tige un lys
Aussi doux qu’un calice
Qui dirait l’anathème :


Ses remarques sont fines,
Et me la rendent chère ;
Son esprit me fascine
Tout autant que sa chair.


À Berlin, Amsterdam,
Copenhague, Göteborg,
À Stockholm ou Potsdam,
Uppsala, dans les fjords,


Ensemble nous lisons
Kierkegaard ou bien Kant,
Et puis nous révisons
Son beau yin à mon yang.


Mais bientôt je m’ennuie,
Et mon regard s’embrume :
Où est cette folie
Qui brûle aux yeux des brunes


De Séville et d’Alger,
De Rome et de Cordoue,
De Tunis et Padoue,
De Catane et Tanger ?


Cette fois c’est promis :
Les blondes c’est fini !

Je reviens aux yeux jais,
Aux brunes, à mon sujet.


La brunette que j’aime
Est le vin d’un calice
Où rougissent les lys,
Comme un bel anathème :


Ses attaches sont fines,
Tout autant que sa chair ;
Son génie me fascine
Et me la rend très chère...


Aubépin des Ardrets
 
Dernière édition:

Polymnie2

Maître Poète
#4
Les tentations coutent chères parfois!
Sur quel pied danser?
Quelle richesse de rester soi!

Merci à toi, Polymnie2
 
Dernière édition:

Margho

Maître Poète
#5
Inconstance

Cette fois, c’est promis :
Les brunes c’est fini !
Je reviens aux yeux bleus
Et aux longs cheveux blonds.


La blondine que j’aime
Est à la tige un lys
Aussi doux qu’un calice
Qui dirait l’anathème :


Ses remarques sont fines,
Et me la rendent chère ;
Son esprit me fascine
Tout autant que sa chair.


À Berlin, Amsterdam,
Copenhague, Göteborg,
À Stockholm ou Potsdam,
Uppsala, dans les fjords,


Ensemble nous lisons
Kierkegaard ou bien Kant,
Et puis nous révisons
Son beau yin à mon yang.


Mais bientôt je m’ennuie,
Et mon regard s’embrume :
Où est cette folie
Qui brûle aux yeux des brunes


De Séville et d’Alger,
De Rome et de Cordoue,
De Tunis et Padoue,
De Catane et Tanger ?


Cette fois c’est promis :
Les blondes c’est fini !
Je reviens aux yeux jais,
Aux brunes, à mon sujet.


La brunette que j’aime
Est le vin d’un calice
Où rougissent les lys,
Comme un bel anathème :


Ses attaches sont fines,
Tout autant que sa chair ;
Son génie me fascine
Et me la rend très chère...


Aubépin des Ardrets

Bien agréable ce poème, frais, léger comme un sourire. merci,
 
#6
On croit toujours que l'herbe est plus verte ailleurs...et puis, on s'aperçoit, qu'on avait tout ce dont on avait besoin pour être heureux dans son "pré" , là tout près de son coeur...
Superbement et finement bien écrit.
Philaly
Oui, c'est un peu - sans mauvais jeu de mots - comme avec la queue aux caisse des grands magasins : lorsque l'on se place dans l'une, on se persuade rapidement que la celle d'à côté va plus vite ;-)
Je remercie votre lecture et votre commentaire, Philaly.
 
#8
Les tentations coutent chères parfois!
Sur quel pieds danser?
Quelle richesse de rester soi!

Merci à toi, Polymnie2
Les tentations peuvent parfois coûter cher, effectivement, c'est sans doute pour cela qu'elles sont précieuses.
Sur quel pied danser : faire toujours attention de ne pas écraser ceux de sa partenaire ;-)
Savoir être soi, oui, en toutes circonstances, c'est primordial ;-)
Merci pour cette lecture et ces remarques, Polymnie.