[FONT=Times New Roman, serif]Imagination débordante 2
[FONT=Times New Roman, serif]On dit des cannibales qu'ils viennent d'une île perdue,
Perdue au cœur d'un océan, l'Océan des terres inconnues.
Mais qu'elle est la véritable histoire,
Celle sur laquelle je fonde tout espoirs ?
[FONT=Times New Roman, serif]Avant l’existence même de l'Homme,
Avant qu’Ève se laisse tenter par la pomme,
Un homme décida que l'être humain,
N'était rien d'autre qu'un cale faim.
[FONT=Times New Roman, serif]Mais ses confrères n'était pas du même avis,
Et décidèrent de l'exiler, loin, seul, sans ami.
Depuis, toute personne qui s'échoue sur sa terre,
Connaît ce que veut dire le mot « enfer ».
[FONT=Times New Roman, serif]Car seul, sur son territoire abandonné,
Il a faim et son estomac demande à être rassasié.
Mais cette faim n'a pas de limite, outre mesure,
Il lui en faut toujours plus, sans aucune démesure.
[FONT=Times New Roman, serif]Puis il tomba un jour sur une femme différente,
Qui partageait tout comme lui, une envie débordante
Pour la chaire humaine et les litres de sang,
Qui font d'eux des êtres morbides et déments.
[FONT=Times New Roman, serif]Ils fondèrent alors une tribu de cannibales,
Qui avaient pourtant un instinct bestial.
L'instinct qui nous pousse à maintenir la prospérité
Au sein de notre famille pour l’empêcher d'agoniser.
[FONT=Times New Roman, serif]Ai-je raison, ai-je tord ?
En tout cas pour moi, la réalité n'est qu'un décor.