Tel un rêve dans nos pensées, Je continuais d’imaginer, Ce monde dans lequel je voulais vivre, Et profiter de la vie jusqu’à en devenir ivre. Tellement simple d’imaginer, et de se laisser piéger, Par tant d’illusions, qui ne pourront jamais exister. Je voyais, au-delà de ces collines que j’avais inventé, Une mer sans fin, si belle, qu’il me semblait, Impossible qu’elle ne puisse être réelle, Mon réveil ne rendit cette vision que plus cruelle. Le parfum de la rose ne révèle pas la couleur. Tels nos plus beaux espoirs, recouvrant nos peurs. J'admirais ces femmes, que je voyais au loin, Cependant leurs visages me semblaient si lointains, Parmi elles, j'en distinguais une, si eblouissante, Qu'à la regarder, la vie semblait si lente. Un mirage invisible recouvre nos vies, Nous laissant le loisir de faire le trie. Dans ce rêve, me semblant si réel, Je me voyais Héros d'une grande epopée. La main à l'epée, mourant pour la gloire, Faisant don au monde d'un faux espoir. Comme un brouillard, un mirage, Comme un rêve nous donnant une leçon, La vie nous fait face avec rage, Nous trompant avec ses Illusions...