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Il y avait les slows pour emballer

kinkin

Maître Poète
#1
Dans les folles années 80 au temps du minitel étant ados
Quand on sortait en Peugeot 101, il y avait les fameuses boums
Avec le fameux petit slow pour faire danser la demoiselle
Qui valait largement bien une danse d’Oulm Kalthoum

En début de soirée, il y avait quelques paris entre mecs
< Moi je te parie que j’emballe Fabienne > < Laisse tombé tu as aucune chance >
Bon il y avait les recalés comme le binoclard boutonneux de Malek
Par contre le Bruno, les meufs a ses pieds étaient en transe

Moi je regardais le spectacle avec amusement du pied de la buvette
Je vous vois venir ouh le Kinkin c’était un pilier de bar
Pas du tout ma petite dame je me désaltérais la luette
Seul devant ma canette je me disais < Regarde moi ses connards >

En milieu de soirée, la lumière tamisée dès les premières notes
C’était comme un coup de pétard pour sortir des startings blocks
Prêt a danser dans les bras d’une beauté qui avait la cote
Il fallait faire vite pour ne pas choper de la breloque

Je veux dire par là pour ne pas te pécho un gros thon
C’était comme sur le marché de Rungis, il restait plus que les cageots
Cloclo était mort depuis quelques années a cause d’une applique a la con
Les punks rebelles naissait a peine tout comme le disco

Bon revenons les pieds sur terre laissons de coté le bédo
Je disais donc le slow cette danse a deux face a face
Et vas y que ça tournait comme des cons avec les mains dans le dos
Combien de fois je me suis fait marcher sur mes godasses

Alors il y avait quelques techniques pour détendre l’atmosphère
Après quelques secondes ne pas avoir peur d’ ouvrir le dialogue
Si elle rigolait tu vais un demi pied de moins en enfer
Si elle restait de marbre tu te disais comment vais-je apprivoiser ce bouledogue

La phrase qui tuait pas originale < Tu habites toujours chez tes parents >
Si elle riait c’est que tu étais sur la bonne voie pour que le train rentre en gare
< Tu as tellement de beaux yeux bleus que l’on s’y noierai dedans >
Si elle ne craquait pas avec ça c’est qu’elle ne comprenait rien à Verlaine ou Ronsard

Alors pour emballer, une petite tentative rapprochement de tronc j’ai dis de tronc
Si la demoiselle n’était pas farouche une caresse dans le dos ou une main dans le cou
Qui s’accompagnait de petits mots a l’oreille et a ce moment, tu te posais la question
Dans ta tête embuée par dix Kronenbourg < Tu tentes la galoche ou le bisou >

Allons y pour une bonne grosse pelle, les débutantes elles t’arrachaient les amygdales
Et puis garde ton chewing gum c’est le tien pas le mien non non j’ai horreur de la verveine
Et ça tournait un vent de force dix pour faire tourner les moulins en Hollande septentrional
Tu te chopais un torticolis ou tu avais mal a ta mâchoire pour le restant de la semaine

Parfois pas de réussite pour avoir un amuse gueule pour la fin de la soirée
Ca va on avait le droit a trois tentatives car il y avait une série de trois danses
Si vous voulez je suis libre pour vous donner des leçons et voir quelles techniques adoptées
J’avais un surnom le Travolta du slow j’étais connu dans tout le Nord de la France


 

Perceval

Maître Poète
#2
Je me suis bien amusé en te lisant , j'ai fait un saut dans le passé et ma foi ce n'était pas si mal !
On faisait avec les moyens du bord, les ados que nous étions étaient plutôt fauchés mais tellement heureux !
images.jpg

Amitiés
Perceval
 

lilasys

Maître Poète
#4
Je me souviens de ce temps là où j'avais mes gardes du corps 'mes frères) punaise les hommes n'osaient s'approcher, et s'il l'un d'eux osait il fallait l'accord des frères , avec pour sermon (attention tu danses mais tu l'as touches pas )
Alors ils étaient là à me mater sans bouger ...Jusqu'au jour où j'ai fait ma crise, je danse avec le premier et que je vous entende pas , un mot et vous allez me le payer ....Je suis majeure !!!
Autorisation de sortir le Dimanche de 14 heures à 18 heures ......Quel dommage je regrette ce temps insouciance où je n'aie rien vécu !!!
Merci Kinkin pour ces moments de jeunesse du côté des hommes ...
Bisous
 

Vega46

Maître Poète
#7
J’avais ma technique en général quand un slow débutait se formait une file, les garçons tournaient en rond autour du dancing et invitaient les filles à danser. J’étais direct j’allais droit sur la créature qui me plaisait et je l’invitais, si elle refusait je lui prenais la main avec insistance et prononçais quelques mots dont je gardais le secret et il était bien rare qu’elle résiste au charme Momoricien.
J’avais aussi l’habitude d’aller vers les filles au pied de l’orchestre qui ne voulaient danser avec personne et avec la même méthode j’ai fait de belles rencontres.
J’adorais danser le rock et cela m’a permis aussi de faire connaissance avec de charmantes filles.
Amitiés
Momo
MLCCACTP
 

Vega46

Maître Poète
#8
Je me souviens de ce temps là où j'avais mes gardes du corps 'mes frères) punaise les hommes n'osaient s'approcher, et s'il l'un d'eux osait il fallait l'accord des frères , avec pour sermon (attention tu danses mais tu l'as touches pas )
Alors ils étaient là à me mater sans bouger ...Jusqu'au jour où j'ai fait ma crise, je danse avec le premier et que je vous entende pas , un mot et vous allez me le payer ....Je suis majeure !!!
Autorisation de sortir le Dimanche de 14 heures à 18 heures ......Quel dommage je regrette ce temps insouciance où je n'aie rien vécu !!!
Merci Kinkin pour ces moments de jeunesse du côté des hommes ...
Bisous
Lola l’intouchable, j’aurais bien trouvé un moyen pour amadouer tes frères, Momo était déjà rusé comme un renard, et n’avait peur de rien, plus le challenge était compliqué et plus je m’accrochais les coups de foudres me rendaient incroyablement tenace je ne m’avouais jamais vaincu.
Enfin, des échecs amoureux j’en ai connu bien sûr, toujours dans la douleur.
Bises célestes.
Momo
MLCCACTP
 
#11
Et avec les pantalons en pattes d'éléphant, on voyait la vie en rose....les éléphants roses....au moins ce fut des contacts réels, quand je vois la jeunesse maintenant, ils s'appellent sur les cellulaires pour aller danser même dans un discothèque....même où ils trouvent face à face...selon mes sources chez mes neuveux....mdr.
Me fait sourire votre humour.
 

lilasys

Maître Poète
#15
Lola l’intouchable, j’aurais bien trouvé un moyen pour amadouer tes frères, Momo était déjà rusé comme un renard, et n’avait peur de rien, plus le challenge était compliqué et plus je m’accrochais les coups de foudres me rendaient incroyablement tenace je ne m’avouais jamais vaincu.
Enfin, des échecs amoureux j’en ai connu bien sûr, toujours dans la douleur.
Bises célestes.
Momo
MLCCACTP
Je n'en doute pas une seconde, ils aimaient les courageux ....Ceux qui les affrontaient disaient-ils qui pouvaient par la suite me protéger....
J'en aie justement récemment parler avec mon grand frère et il m'a avoué qu'ils me protégeaient parce que nombreux sont ceux qui faisaient des paris sur moi et pour eux c'était insupportable ....Une jolie fleur parmi les requins ...Alors ils veillaient ...Il m'a même dit au dépend de nous même parce que si tu sortais avec nous, on pouvait pas te laisser seule .....C'était pour eux infernal !!!!!
Bisous Momo

 

Vega46

Maître Poète
#16
En 1970, le slow existait deja, j'avais 10 ans, c'était hier!Bravo Kinkin!
Mais bien sûr, le slow existe depuis bien plus longtemps que ça, il ne faut oublier que la musique moderne est une pâle imitation ou reprise des morceaux mythiques des années 50 à 70 où se se sont formés les plus grands groupes et où sont nées les plus belles voix.
Bises célestes chère enfant.
Momo
MLCCACTP
 
Dernière édition:
#19
Dans les folles années 80 au temps du minitel étant ados
Quand on sortait en Peugeot 101, il y avait les fameuses boums
Avec le fameux petit slow pour faire danser la demoiselle
Qui valait largement bien une danse d’Oulm Kalthoum


En début de soirée, il y avait quelques paris entre mecs
< Moi je te parie que j’emballe Fabienne > < Laisse tombé tu as aucune chance >
Bon il y avait les recalés comme le binoclard boutonneux de Malek
Par contre le Bruno, les meufs a ses pieds étaient en transe


Moi je regardais le spectacle avec amusement du pied de la buvette
Je vous vois venir ouh le Kinkin c’était un pilier de bar
Pas du tout ma petite dame je me désaltérais la luette
Seul devant ma canette je me disais < Regarde moi ses connards >


En milieu de soirée, la lumière tamisée dès les premières notes
C’était comme un coup de pétard pour sortir des startings blocks
Prêt a danser dans les bras d’une beauté qui avait la cote
Il fallait faire vite pour ne pas choper de la breloque


Je veux dire par là pour ne pas te pécho un gros thon
C’était comme sur le marché de Rungis, il restait plus que les cageots
Cloclo était mort depuis quelques années a cause d’une applique a la con
Les punks rebelles naissait a peine tout comme le disco


Bon revenons les pieds sur terre laissons de coté le bédo
Je disais donc le slow cette danse a deux face a face
Et vas y que ça tournait comme des cons avec les mains dans le dos
Combien de fois je me suis fait marcher sur mes godasses


Alors il y avait quelques techniques pour détendre l’atmosphère
Après quelques secondes ne pas avoir peur d’ ouvrir le dialogue
Si elle rigolait tu vais un demi pied de moins en enfer
Si elle restait de marbre tu te disais comment vais-je apprivoiser ce bouledogue


La phrase qui tuait pas originale < Tu habites toujours chez tes parents >
Si elle riait c’est que tu étais sur la bonne voie pour que le train rentre en gare
< Tu as tellement de beaux yeux bleus que l’on s’y noierai dedans >
Si elle ne craquait pas avec ça c’est qu’elle ne comprenait rien à Verlaine ou Ronsard


Alors pour emballer, une petite tentative rapprochement de tronc j’ai dis de tronc
Si la demoiselle n’était pas farouche une caresse dans le dos ou une main dans le cou
Qui s’accompagnait de petits mots a l’oreille et a ce moment, tu te posais la question
Dans ta tête embuée par dix Kronenbourg < Tu tentes la galoche ou le bisou >


Allons y pour une bonne grosse pelle, les débutantes elles t’arrachaient les amygdales
Et puis garde ton chewing gum c’est le tien pas le mien non non j’ai horreur de la verveine
Et ça tournait un vent de force dix pour faire tourner les moulins en Hollande septentrional
Tu te chopais un torticolis ou tu avais mal a ta mâchoire pour le restant de la semaine


Parfois pas de réussite pour avoir un amuse gueule pour la fin de la soirée
Ca va on avait le droit a trois tentatives car il y avait une série de trois danses
Si vous voulez je suis libre pour vous donner des leçons et voir quelles techniques adoptées
J’avais un surnom le Travolta du slow j’étais connu dans tout le Nord de la France



Bonjour Travolta,

Tous les charmes du Séducteur
C'est une relecture et un double plaisir
Merci pour ce slow matinal ;)

Merveilleuse journée Kinkin

Amicalement

Paule
 

GABY73

Maître Poète
#20
Dans les folles années 80 au temps du minitel étant ados
Quand on sortait en Peugeot 101, il y avait les fameuses boums
Avec le fameux petit slow pour faire danser la demoiselle
Qui valait largement bien une danse d’Oulm Kalthoum


En début de soirée, il y avait quelques paris entre mecs
< Moi je te parie que j’emballe Fabienne > < Laisse tombé tu as aucune chance >
Bon il y avait les recalés comme le binoclard boutonneux de Malek
Par contre le Bruno, les meufs a ses pieds étaient en transe


Moi je regardais le spectacle avec amusement du pied de la buvette
Je vous vois venir ouh le Kinkin c’était un pilier de bar
Pas du tout ma petite dame je me désaltérais la luette
Seul devant ma canette je me disais < Regarde moi ses connards >


En milieu de soirée, la lumière tamisée dès les premières notes
C’était comme un coup de pétard pour sortir des startings blocks
Prêt a danser dans les bras d’une beauté qui avait la cote
Il fallait faire vite pour ne pas choper de la breloque


Je veux dire par là pour ne pas te pécho un gros thon
C’était comme sur le marché de Rungis, il restait plus que les cageots
Cloclo était mort depuis quelques années a cause d’une applique a la con
Les punks rebelles naissait a peine tout comme le disco


Bon revenons les pieds sur terre laissons de coté le bédo
Je disais donc le slow cette danse a deux face a face
Et vas y que ça tournait comme des cons avec les mains dans le dos
Combien de fois je me suis fait marcher sur mes godasses


Alors il y avait quelques techniques pour détendre l’atmosphère
Après quelques secondes ne pas avoir peur d’ ouvrir le dialogue
Si elle rigolait tu vais un demi pied de moins en enfer
Si elle restait de marbre tu te disais comment vais-je apprivoiser ce bouledogue


La phrase qui tuait pas originale < Tu habites toujours chez tes parents >
Si elle riait c’est que tu étais sur la bonne voie pour que le train rentre en gare
< Tu as tellement de beaux yeux bleus que l’on s’y noierai dedans >
Si elle ne craquait pas avec ça c’est qu’elle ne comprenait rien à Verlaine ou Ronsard


Alors pour emballer, une petite tentative rapprochement de tronc j’ai dis de tronc
Si la demoiselle n’était pas farouche une caresse dans le dos ou une main dans le cou
Qui s’accompagnait de petits mots a l’oreille et a ce moment, tu te posais la question
Dans ta tête embuée par dix Kronenbourg < Tu tentes la galoche ou le bisou >


Allons y pour une bonne grosse pelle, les débutantes elles t’arrachaient les amygdales
Et puis garde ton chewing gum c’est le tien pas le mien non non j’ai horreur de la verveine
Et ça tournait un vent de force dix pour faire tourner les moulins en Hollande septentrional
Tu te chopais un torticolis ou tu avais mal a ta mâchoire pour le restant de la semaine


Parfois pas de réussite pour avoir un amuse gueule pour la fin de la soirée
Ca va on avait le droit a trois tentatives car il y avait une série de trois danses
Si vous voulez je suis libre pour vous donner des leçons et voir quelles techniques adoptées
J’avais un surnom le Travolta du slow j’étais connu dans tout le Nord de la France


Un écrit que je n. Avais pas étant encore hospitalisée
Merci kinkin
Je me suis régalée
Amicalement
Gaby