Il y a plus qu’un hémisphère
Il y a plus qu’un hémisphère
Ou un voyage à tes cheveux ;
J’y trouve toutes les chimères
Plongeant en ta Terre de Feu :
Sombres forêts humides et chaudes,
Morsure étonnée de la vie,
Pupilles d’or scrutant les aubes
Aux fines brumes délavées,
Ondulations serpentines,
Éclats soudains de soie brillante
Qui vont et roulent et s’éparpillent
Sur les deux seins de mon amante,
Profonde épaisseur et noirceur
Où disparaît ma face claire,
Comme à Bénarès un nageur
Plongeant au Gange qui libère
Lorsque dessus mon front baigné
Des saccades que font tes boucles,
Tu cherches encore à me noyer
Au fond de tes entrailles souples.
Aubépin des Ardrets
Il y a plus qu’un hémisphère
Ou un voyage à tes cheveux ;
J’y trouve toutes les chimères
Plongeant en ta Terre de Feu :
Sombres forêts humides et chaudes,
Morsure étonnée de la vie,
Pupilles d’or scrutant les aubes
Aux fines brumes délavées,
Ondulations serpentines,
Éclats soudains de soie brillante
Qui vont et roulent et s’éparpillent
Sur les deux seins de mon amante,
Profonde épaisseur et noirceur
Où disparaît ma face claire,
Comme à Bénarès un nageur
Plongeant au Gange qui libère
Lorsque dessus mon front baigné
Des saccades que font tes boucles,
Tu cherches encore à me noyer
Au fond de tes entrailles souples.
Aubépin des Ardrets