De quel côté, va-t-il venir ?
Cela dépend de la saison ;
Ce n’est pas à nous de choisir,
Quand il s’annonce à nos maisons.
Le vent
Parfois c’est un doux sifflement,
Voir un murmure à nos volets ;
Peut devenir un grondement ;
Quand tout à coup il disparaît.
Le vent
Réapparaît oh ! Quel mystère !
Se met à bercer les oiseaux ;
Et tous ensemble quel concert !
Avec les arbres leurs berceaux.
Le vent
Tout frissonne à son passage,
Nous indiquant sa direction ;
Et du livre quelques pages,
Les a tournées, sans discrétion.
Le vent
Devant lui courent les nuages,
Affolés par tant d’arrogance ;
Il les poursuit avec sa rage,
Les chassant loin de sa présence.
Le vent
Il est le bonheur des voiliers,
Quand il s’approche en ami ;
Mais malheur quand il est fâché,
Contre la mer par sa furie.
Le vent
Et puis soudain, impétueux,
S’abattit sur tous les croyants ;
Car de là haut, venant des cieux,
Le vent du père sur ses enfants.
Un vent d’amour ! D’espérance !
Qui vint sur eux et tout à coup ;
Vent de promesse ! Et de puissance !
Oh ! Vent divin souffle sur nous !