Hors concours
Il se nommait Tempête...
Elle aimait parcourir les plaines ensommeillées
Sur le dos de son ami à la robe fauve et blanche,
Sentir le vent sauvage sur ses cheveux mouillés...
Elle aurait fait pâlir l'aurore la belle Comanche !
Ils aimaient les rivières, écoutaient les oiseaux,
Entre la belle et la bête, une douce connivence
Était née...même si la pluie tombait en rideaux,
De ces moments privilégiés, point d'abstinence.
Par tous les temps, de l'aube d'or au couchant
Les sabots endiablés de son précieux Tempête
La menaient sur son grand rocher flamboyant
Où ils suivaient la farandole des nuées en fête...
Là-haut sur leur mirador ils parlaient au cieux,
Allez savoir, ils rêvaient peut-être de cavalcade
Sur la voie sacrée des loups en levant les yeux.
Cœur de bête et d'indienne filaient en escapade.
Les saisons se succédaient, jamais ne se lassaient,
Les compagnons bravaient l'hiver et ses morsures,
Lui, fidèle ami, sans jamais se plaindre, avançait.
Vint le jour où Le grand sage rappela sa monture.
Se couchant près du cheval, s'endormit elle aussi
Et, son départ dans le silence n'étonna personne.
Unis, ils se promènent vers les prairies de l'infini,
On dit que les soirs de tempête, un galop résonne.
Elle aimait parcourir les plaines ensommeillées
Sur le dos de son ami à la robe fauve et blanche,
Sentir le vent sauvage sur ses cheveux mouillés...
Elle aurait fait pâlir l'aurore la belle Comanche !
Ils aimaient les rivières, écoutaient les oiseaux,
Entre la belle et la bête, une douce connivence
Était née...même si la pluie tombait en rideaux,
De ces moments privilégiés, point d'abstinence.
Par tous les temps, de l'aube d'or au couchant
Les sabots endiablés de son précieux Tempête
La menaient sur son grand rocher flamboyant
Où ils suivaient la farandole des nuées en fête...
Là-haut sur leur mirador ils parlaient au cieux,
Allez savoir, ils rêvaient peut-être de cavalcade
Sur la voie sacrée des loups en levant les yeux.
Cœur de bête et d'indienne filaient en escapade.
Les saisons se succédaient, jamais ne se lassaient,
Les compagnons bravaient l'hiver et ses morsures,
Lui, fidèle ami, sans jamais se plaindre, avançait.
Vint le jour où Le grand sage rappela sa monture.
Se couchant près du cheval, s'endormit elle aussi
Et, son départ dans le silence n'étonna personne.
Unis, ils se promènent vers les prairies de l'infini,
On dit que les soirs de tempête, un galop résonne.
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