Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

Hymne aux vagues de la mer.

#1
Hymne aux vagues de la mer.
Introduction.

Sur ta molle étoffe de soie
Se tombe ma main de velours
Pauvre amante d'une tirade
Comme naissent mes rêves lourds
Que seule ta grâce chatoie
À l'heure où j'erre sur la rade
Face aux mille étoffes de soie ;

Tes enivrantes mousselines
Qui fondent en nuits Hölderlin
Pauvre amante d'une tirade
D'étoiles de gemme esterlin
Fleurissent encor plus divines
Que la lune rêve et chamade
Ses élégantes mousselines ;

À l'heure où j'erre sur la rade
Enfant égaré mon amour
D'étoiles de gemme esterlin
Je parséme la mer toujours
Ô lune mythique et parade
Sur la rime en nuits Hölderlin
Quand elle aussi rêve sur la rade...

Hymne aux vagues de la mer
1

Sous les caresses du zéphyr
Tu nais sur l'horizon immense
Tu meurs et puis tout recommence
Ô mer profonde de saphir ;

De tes longues mains de satin
Du fin fond du jardin des fosses
Abyssales sans moindre fausses
Notes, flattes le ciel mutin ;

Le doux reflet natal penché
Sur le nombre de tes rivages
Au sable d'or d'ombres sauvages
Semble être un écho déhanché ;

Quand les étoiles tard le soir
Pour y s'endormir s'en reviennent
Avec tous les soleils qui viennent
Boire, tu leur offres l'espoir ;

Le tissu de velours bleuté
De des vagues, ô voyageuse
Préserve d'une âme frangeuse
Et tu combles l'air feuilleté ;

Tels les près les bois et le blé
Tu blondis sous les grises cendres
Du soir et des aurores tendres
Du matin, vois l'astre comblé ;

Tu reçois la neige des Dieux
Et la portes vers les lagunes
Où s'abîme le vent des dunes
Aux heures où dorment les cieux ;

Combien de pages, d'horizons
As-tu versé sur tes rivages
D'eglantine pour des visages
Éteint au sable des saisons ;

Je n'aurais de fin d'allouer
Tes immenses voiles de blanches
Écumes qui flattent tes hanches
Pour finir d'un vers à louer...

Hymne aux vagues de la mer
Le rêve.
Suite.

Sur le lit de tes jours lointains
Et ta face bleue embrumée
Ô mon étoile parfumée,
J'ai lu l'ombre émail de tes mains ;

Si j'ai vu naître tes enfants
C'est sur le sillage bohème
Qu'une sirène d'un poème
Signait au son des olifants ;

Je devine les grands marins
De leurs rostres sous tes voilages
Suivre aux mouvements des sillages
Tes doigts aux bois des romarins ;

Ô vagues de vos quelques jours
Aux longs cours d'Asie à nos rives
Avez au courant des dérives
Fait le superbe pour toujours ;

Et là c'est moi qui redeviens
Un enfant des mers enflammées
Sur les eaux des lunes flammées
Aux moment où mon rêve viens...

Hymne aux vagues de la mer
Fin.

Après l'or des lunes calines
Quand la nuit expire de gemme
Et d'astres d'ivoire élégants
Sur les noirs tissus intrigants
Du ton front, s'irisent de lemme
Tes enivrantes mousselines,

Ces brillantes vagues, divines
Flammes créatrices rosées
Émerveillent un cours moment
Tous l'univers comme un enfant
Devant ces aubes déposées
Sur tes sublimes crinolines ;

C'est une ode d'amour, devine,
Ouvre tes dunes et regarde
Fleur d'amour, quand elle décrit
Cette déesse qui s'écrit
À l'encre de ta nuit qui garde
Secret de lumière divine ;

Tes enivrantes mousselines
Qui fondent en nuits Hölderlin
Pauvre amante d'une tirade
D'étoiles de gemme esterlin
Fleurissent encor plus divines
Que la lune rêve et chamade
Ses élégantes mousselines ;

Un rêveur des vagues mutines
Sous les caresses du zéphyr
Écrit cet horizon immense
Sur sa page tout recommence
Ô mer profonde de saphir
Après l'or des lunes calines...

Fin.

Daniel Beau le poète rêveur
 
Dernière édition:

Philaly

Maître Poète
#5
"les caresses du zéphyr" ont inspiré votre plume qui a puisé son encre dans "la mer profonde de saphir"

Je n'aurais de fin d'allouer
Tes immenses voiles de blanches
Écumes qui flattent tes hanches
Pour finir d'un vers à louer...


Vous l'avez fait si poétiquement et avec grande élégance !
Philaly
 
#6
"les caresses du zéphyr" ont inspiré votre plume qui a puisé son encre dans "la mer profonde de saphir"

Je n'aurais de fin d'allouer
Tes immenses voiles de blanches
Écumes qui flattent tes hanches
Pour finir d'un vers à louer...


Vous l'avez fait si poétiquement et avec grande élégance !
Philaly
Merci de votre visite c'est très gentil. Bisou